(Catch me if you can)
un film de Steven Spielberg
avec: Leonardo Di Caprio, Tom Hanks, Christopher Walken, Nathalie Baye…
Un jeune homme de seize ans se voit contraint de choisir lui même entre sa mère et son père, lequel des deux aura sa garde. Il s'enfuit alors, et se met à fabriquer de faux chèques de la Pan Am, qu'il encaisse allégrement en se faisant passer pour un pilote…
L’édition collector d’ « Arrête-moi si tu peux » est un véritable bijou. Les bonus sont nombreux et tous aussi succulents les uns que les autres, à commencer par un document tout à fait pertinent sur les coulisses du tournage. Là où l’on s’attend à entendre les mêmes phrases qu’à l’accoutumée (« le meilleur film que j’ai jamais tourné », « un réalisateur extraordinaire »…), les témoignages des membres de l’équipe soulignent les difficultés rencontrées pour mener à bien un tel projet. Nourri de nombreuses images prises durant le tournage, ce document fait la part belle à tout ce qui fait la réussite du film : les décors des années 60, le travail de la lumière et le formidable travail de Spielberg.
C’est dans le deuxième document, intitulé « Choisis-moi si tu peux », que l’accent est mis sur le choix des acteurs. Loin de réserver les projecteurs à Leonardo DiCaprio et Tom Hanks, ce document traite autant les personnages principaux que ceux qu’on voit moins, mais qui ont une importance capitale sur l’avancée de l’intrigue, comme les parents de Frank Abagnale. Les propos tenus sont tout à fait pertinents, puisqu’ils permettent de comprendre la naissance du film. On apprend par exemple que c’est Leonardo DiCaprio qui a engagé Spielberg et non le contraire (!) et que pour le convaincre il a envoyé une photo dédicacée à la fille du réalisateur.
« La Musique d’Arrête-moi si tu peux » met l’accent sur une des forces du film. Le document est d’autant plus intéressant que les compositions de John Williams sont très différentes de ses précédentes.
Le petit document sur Frank Abagnale est sans aucun doute le document le plus incroyable de cette édition collector. On y rencontre le noyau de toute cette aventure, l’homme par qui le scandale est arrivé. On reste surtout stupéfait devant la fascination qu’il exerce sur toute l’équipe du film, avec qui il a collaboré de A à Z. Son incroyable parcours, qu’il reprend point par point, semble inventé du tout au tout, surtout lorsqu’on voit la légèreté avec laquelle il parle de ses imposteurs et des 2 millions de dollars qu’il a détournés. L’homme est fascinant, et à le voir, on comprend parfaitement que son parcours ait mérité qu’on en fasse un film.
« Arrête-moi si tu peux : pour finir » est un joli mot de la fin, puisque Spielberg et DiCaprio nous montrent que leur travail n’est finalement pas si éloigné de l’imposture d’Abagnale.
Au final, l’édition collector d’ « Arrête-moi si tu peux » est un grand moment de bonheur, qui permettra aux fans de Spielberg de prolonger le plaisir ressenti devant le film d’un des plus grands réalisateurs américains.
Bonus :
- « Arrête-moi si tu peux » : les coulisses du tournage
- « Choisis-moi si tu peux » : le casting du film
- La musique de « Arrête-moi si tu peux »
- Frank Abagnale : entre fiction et réalité
- Le point de vue du F.B.I.
- « Arrête-moi si tu peux » : pour finir
- Galerie photos
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