© A Contracorriente Films
Alors que sa femme lui demande de faire une pause, Curro promet à son fils de l'emmener en vacances pour l'été. Mais le voyage prévu vers la plage se transforme en tournée des amis et parents auprès desquels l'homme pourrait réussir à vendre son robot mixeur supposé révolutionnaire, histoire de ne pas finir le mois parmi les plus mauvais vendeurs...
"El mejor verano de mi vida" (traduisez en français "Le meilleur été de ma vie") a bien du mal à trouver son rythme de croisière. La faute à un début d'intrigue téléphoné et au surjeu de l'acteur principal (Leo Harlem vu notamment dans "Villaviciosa de al lado"), accentuant toute plaisanterie verbale et la moindre situation, même la plus basique. Posant ainsi le caractère de loser ordinaire de ce père un brin égoïste, le début du film est ainsi teinté d'un humour typiquement ibérique qui aura bien du mal à passer les frontières.
C'était cependant sans compter sur le virage pris par l'intrigue lors de l'arrivée dans une sorte de camp de méditation ou de médecine alternative. La comédie décolle alors réellement, épinglant en toile de fond l'affairisme, la crise économique, l'exploitation des employés, et évoque bien d'autres sujets qui font l'actualité européenne et en particulier espagnole. De nombreuses répliques font alors mouche et l'on se prend finalement à apprécier et compatir pour ce personnage, au début grossier et égoïste, qui se meut en être humain malin et outrageusement chanceux.
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