SÉRIE

NEW GIRL

NEW GIRL

série créée par Elizabeth Meriwether

avec Zooey Deschanel, Max Greenfield, Jake M. Johnson, Hannah Simone, Lamorne Morris...

PREMIÈRE DIFFUSION: 2011 DIFFUSÉE SUR: TF6 SITE OFFICIEL

Jess, jeune professeur des écoles un peu perchée, découvre que son mec la trompe. Elle décide alors de se trouver un appartement de toute urgence, et tombe sur une colocation de 3 célibataires trentenaires. Comment cette fille très girly va-t-elle pouvoir s’intégrer dans une garçonnière de mâles en rut ?...



Du miel et des abeilles


Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas vu le joli minois de Zooey Deschanel. Il faut dire qu’elle a alterné nanards et petits films indépendants (dont l’excellent « (500) jours ensemble »), qui n’ont pas vraiment réussi à la cataloguer dans l’univers holywoodien. C’est sûr qu’avec sa dégaine de baby doll 50’s, parfait mélange entre Betty Boop et Betty Page, elle ne peut pas endosser les rôles de girl next door. C’est pour cela qu’on croirait le rôle de Jess spécialement écrit pour elle : une jeune femme très belle qui manque cruellement d’assurance, et dont l’univers est à la fois enfantin et loufoque.

Concernant le pitch de la série, on obtient un savoureux mix entre « Friends » et « How I met your mother », autant pour la partie colocation de trentenaires que pour les histoires de cœur, de boulot et d’amitié, une fille à frange en plus (d’ailleurs toutes les brunes ont des franges dans la série !), et les rires enregistrés en moins (ouf !).

Cette petite série est assez bien ficelée, car on s’attache assez vite aux personnages et même aux trois garçons, qui ne sont pas juste là pour donner la réplique à la belle brune aux yeux bleus. Les situations dans lesquelles ils se retrouvent sont assez plausibles, et cela malgré les réactions improbables et le comportement clownesque, parfois embarrassant, de Jess (ce qui prouve le sens de l’autodérision de l’actrice-productrice).

Même si on pense voir arriver certaines relations entre les personnages, le rythme de l’histoire réussit à bien tenir son public en haleine et à le surprendre là où il ne l’attend pas. Une bonne surprise, donc, que cette petite série sans prétention. Elle ne sera pas culte mais fait office de bon divertissement, ce qui n’est déjà pas mal.


Véronique Lopes
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