DOSSIER

Affiche

cannes 2013 - Sélection officielle Compétition - partie 2


66e Festival international du film de Cannes 2013
du mer 15 au dimanche 26 mai 2013
au Palais des festivals de Cannes - France

COMPETITION - partie 2

THE IMMIGRANT
de James Gray
avec Joaquin Phoenix, Marion Cotillard, Jeremy Renner...

Récompensé par le Lion d’argent du meilleur réalisateur pour son premier film, « Little Odessa » en 1994, James Gray a depuis présenté tous ses films en compétition à Cannes. Après « The yards » en 2000, « La nuit nous appartient » en 2007 et le bouleversant et inattendu « Two lovers » en 2008, espérons que « The immigrant » lui vaudra enfin un prix. Le film, qui a changé de nom plusieurs fois (il s’est appelé « Low life », puis « Nightingale ») raconte l’histoire de deux polonaises débarquant à Ellis Island en 1920. Pour sauver sa sœur, atteinte de tuberculose, Ewa, se prostitue. Une sombre histoire de triangle amoureux et... un rôle en or pour Marion Cotillard ?

INSIDE LLEWYN DAVIS
de Joel Coen et Ethan Coen
avec Carey Mulligan, Justin Timberlake, Garrett Hedlund, John Goodman, Oscar Isaac...

Habitués du festival de Cannes, les frères Coen ont déjà remportés de nombreux prix, dont la récompense suprême, la Palme d’or en 1991 pour le décevant « Barton Fink », leur premier film en compétition, après avoir découvert Cannes en 1987 pour la présentation hors compétition de « Arizona junior ». Depuis, ils sont revenus pas moins de 6 fois en compétition, avec notamment « Le grand saut » en 1994, « O brother » en 2000, « Ladykillers » en 2004 ou « No country for old men » en 2007. Absents depuis 6 ans du côté de la Croisette, ils ont remporté le prix de la mise en scène par 3 fois, pour « Fargo », « Barton fink » et « The barber ». Les revoici en compétition avec le parcours d'un musicien folk dans le Village new-yorkais des années 1960.

La bande-annonce de « inside Llewyn Davis » :

JEUNE ET JOLIE
de François Ozon
avec Marine Vacth, Géraldine Pailhas, Frédéric Pierrot, Fantin Ravat, Nathalie Richard, Charlotte Rampling...

Révélé à la Semaine de la critique en 1998, avec son premier long métrage, « Sitcom », qui lui valu alors le Grand prix de la section parallèle, le prodige François Ozon n’était pas revenu à Cannes depuis le saisissant « Le temps qui reste » présenté à Un certain regard en 2005, « Swimming Pool », reparti bredouille de la compétition en 2003. C’est dernièrement le Festival de San Sebastian qui lui a porté chance, puisqu’il a remporté la Concha de oro et le prix du meilleur scénario en 2012 avec le délicieusement sadique « Dans la maison », avec Fabrice Lucchini et Kristin Scott Thomas. Le voici de nouveau en compétition avec le portrait d’une jeune fille de 17 ans en 4 saisons et 4 chansons. Y aurait-il du « 8 femmes » dans l’air ?

La bande-annonce de « Jeune et jolie »:

JIMMY P.
d'Arnaud Desplechin
avec Benicio Del Toro, Mathieu Amalric, Elya Baskin, Gina McKee...

Autre habitué de la Croisette, Arnaud Desplechin revient avec l’adaptation du livre "Psychothérapie d'un Indien des plaines" de Georges Devereux, histoire de la rencontre, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, d’un psychanalyste et anthropologue avec un certain Jimmy Picard, Indien tourmenté. Le réalisateur a été révélé à la Semaine de la critique en 1991 avec son moyen métrage « La vie des morts » et fut plongé en compétition l’année suivante avec le perturbant « La sentinelle ». Le cinéaste français est revenu depuis en compétition avec quasiment tous ses films, à l’exception de « Rois et reine », et « L’aimée », présenté à Venise. Pourtant, « Comment je me suis disputé », « Esther Kahn », et « Un conte de noël » ne lui ont valu aucun prix (même si Deneuve, à l’affiche du dernier, fut récompensée pour l’ensemble de sa carrière par un prix spécial en 2008, année de présentation du film).


MA VIE AVEC LIBERACE
(Behind the candelabra)
de Steven Soderbergh
avec Matt Damon, Michael Douglas...

C’est certainement pour favoriser la carrière du nouveau (et dernier?) film de Steven Soderbergh, que Thierry Frémaux aura sélectionné en compétition la dernière œuvre du cinéaste. Histoire sulfureuse du pianiste virtuose et exubérant, Liberace, et de sa liaison homosexuelle avec le jeune Scott Thorson, le film n’a en effet trouvé aucun distributeur aux USA, et reste pour l’instant voué à une diffusion sur HBO. Jusqu’à sa présentation au Festival de Cannes ? Soderbergh avait en tous cas obtenu la Palme d’or avec son premier film, « Sexe, mensonges et vidéo » en 1989. Avec près de deux films par an, l’auteur américain aura surtout grenouillé du côté de Venise et de Berlin, faisant au passage quelques apparitions sur la Croisette, en compétition avec « King of the hill » en 1993 et les deux parties de « Che » en 2008, mais aussi pour des séances de gala, avec « L’anglais » en 1999 et « Ocean’s 13 » en 2007.

La bande-annonce de « Ma vie avec Liberace »:

Pour plus de renseignements:
Festival international du film de Cannes 2013
du 15 au 26 mai 2013
Site officiel: http://www.festival-cannes.com

Olivier Bachelard

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