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cannes 2012 - au jour le jour

Festival international du film de Cannes 2012
du 16 au 27 mai 2012
au Palais des festivals de Cannes – France

Mercredi 16 mai ouvre le Festival de Cannes, événement majeur du tout cinéma international et événement médiatique le plus couvert après les jeux olympiques. Direction donc, pour notre équipe, non pas Londres (ce sera pour fin juillet... même si nous ne traitons pas de sport), mais la Riviera, pour rejoindre durant une douzaine de jours la foule des rêveurs de tous genres.

Au milieu des badauds venus arpenter la croisette ou espérant apercevoir une star incandescente gravissant les marches, entre les festivaliers venus travailler à l'imposant marché du film, les cinéphiles à la recherche d'autographes, les photographes plus ou moins professionnels amassés sur leurs escabeaux, nous tenterons de nous faufiler pour voir un maximum des quelques 95 films sélectionnés entre la Compétition, le Hors compétition, Un certain regard, la Quinzaine des réalisateurs et la Semaine de la critique.

Dès mercredi notre rédaction sera au complet, armée de stylos et ordinateurs, prête à couvrir un Festival qui s'annonce déjà de grande tenue et que le duo Nanni Moretti (président du jury) et Wes Anderson (réalisateur de « Moonrise Kingdom ») ouvrira sous un soleil annoncé comme éclatant. Retrouvez ainsi dans cet article, mis à jour chaque jour heure après heure, nos impressions sur les films, notre chronique people, ainsi que nos vidéos commentaires. Bon festival !

Les pronostics pour le palmarès de Cannes 2012

Le palmarès officiel du Festival de Cannes 2012

Les impressions sur les films par Olivier Bachelard:

Compétition:
- Wes Anderson confirme sa maestria technique et son humour décalé avec un Moonrise Kingdom au charme désuet
- Marion Cotillard sublime dans De rouille et d'os, drame saisissant signé Jacques Audiard
- Ulrich Seidl met face à face les rêves d'Européennes frustrées et d'Africains exploités
- Matteo Garrone préfère le pathétique à la cruauté pour son Reality
- Le nouveau Cristian Mungiu, Au delà des collines, sombre progressivement dans le ridicule
- Tom Hardy et Guy Pearce rivalisent de stature dans Des hommes sans loi de John Hillcoat
- Thomas Vinterberg examine avec brio la paranoïa collective avec La chasse
- Michael Haneke explore avec pudeur les souffrances et la complicité d'un couple face à la vieillesse
- Alain Resnais continue d'expérimenter à 89 ans avec Vous n'avez encore rien vu
- Ken Loach enchante la croisette avec une attendrissante troupe de losers
- Brad Pitt joue les manipulateurs dans Killng them softly
- Holy motors de Leos Carax, un joyau favori avant l'heure
- Walter Salles dérape avec un Sur la route sans passion
- Fantasme et punition dans Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas
- Lee Daniels passe à côté de son sujet avec The paperboy
- Dans la brume ou la valse des positionnements face à l'envahisseur
- Cosmopolis, un Cronenberg philosophique qui aurait mérité d'être programmé en début de festival
- Un Im Sangsoo mineur, qui verse presque dans la caricature
- Mud, saisissante initiation à l'amour signée Jeff Nichols

Hors compétition:
- Woody Allen a documentary, un panorama en deux parties fortement inégales
- Malgré de belles images, Fatih Akin convainc guère avec son documentaire environnementaliste
- Madagascar 3, le retour de nos quatre animaux préférés, aussi sauvages que survoltés
- Journal de France revient sur l'incroyable carrière de Raymond Depardon
- Moi et toi, ou les touchantes retrouvailles d’une fratrie selon Bernardo Bertolucci

Un certain regard:
- ouverture - Entre drame adultère et thriller, Lou Ye nous livre un Mystery trempé d'une pluie battante
- Une tempête de joie et d'espérance avec Les bêtes du sud sauvage, petit bijou venu du bayou
- Brandon Cronenberg pousse la perversion du star système à son comble dans l'inégal Antiviral
- L'anarchie comme dernier recours dans Le grand soir de Kervern et Delépine
- Emilie Dequenne perd progressivement pied dans le bouleversant A perdre la raison

Quinzaine des réalisateurs:
- ouverture – Michel Gondry ouvre la marche avec une foisonnante fable urbaine sur l'effet d'entraînement
- Pablo Larrain clôt sa trilogie sur les années Pinochet avec une comédie inattendue
- Ours et souris s'entendent comme chien et chat dans le charmant Ernest et Célestine
- Ben Wheatley nous présente des Touristes pas vraiment fréquentables
- Camille redouble confirme la palette étendue d'une Noémie Lvovsky inspirée

Semaine de la critique:
- Hors les murs ou la belle histoire d'un amour devenu impossible
- The Peddlers, brillant jeu du chat et de la souris à la sauce indienne