Même en période de crise, le cinéma arrive à nous surprendre, nous divertir et à nous coller à notre siège (contrairement au festival de Cannes 2010, qui fut très moyen).
Pour moi, l’année a donc commencé sur les chapeaux de roue avec trois coups de cœur, dont deux premiers films : un belge – « Mr Nobody », un français – « Gainsbourg » et un américain – « A single man » ; alors que les très attendus Nolan et Fincher (qui certes nous ont tous enchantés) n’arrivent qu’en second plan de mon classement.
Malgré les efforts démentiels des studios à nous produire des films en 3D (« Alice au pays des merveilles », « Shrek 4 », « Moi, moche et méchant », « Toy story 3 », « Sexy Dance 3D », etc - avec une petite mention pour « Dragons »), rien de tel qu’un bon film qui n’a pas besoin de profondeur de champ pour nous faire sursauter sur nos sièges. Le meilleur exemple en est « Kick Ass », dont l’action version Tarantino est tout simplement scotchante et hilarante !
La seconde claque « Avatar-esque » n’est pas encore arrivée !...
Dans ce monde de brutes, où les films plutôt sombres ont trusté le haut de l’affiche, 2010 a aussi apporté son lot de bonnes comédies : le jouissif « Kaboom », le politico-rigolo « Le nom des gens », l’explosif « Kick Ass », le tendre et cynique « Les amours imaginaires », le fleur bleue « L’Arnacoeur », le potache « Date limite » …De quoi rire à s’en décrocher la mâchoire !
En 2010, une question me turlupine : mais où sont passés les acteurs de plus de 35 ans ? Demandent-ils des cachets trop importants ? Les spectateurs ont-il envie de sang neuf ? Si c’est le cas, on peut dire que l’on a été servi : Aaron Johnson, 20 ans (« Kick Ass », « Chatroom » et « Nowhere boy »), Michael Cera, 22 ans (« Be bad », « Scott Pilgrim »), Robert Pattinson, 24 ans (« Twilight » 2 et 3, « Remember me »), Gemma Arterton, 24 ans (« Tamara Drewe », « Le prince de Perse », « La disparition d’Alice Creed », « Le choc des titans ») et Carey Mulligan, 25 ans (« Une éducation », « Wall street 2 »).
Donc 2010, c’est du cinéma nouveau, des bonnes comédies, un vent de fraîcheur chez les acteurs et actrices, et des « futurs classiques » en perspective.
Véronique Lopes
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