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A l’honneur : Luc Besson, l’enfant terrible du cinéma français


Luc Besson aura toujours été un grand enfant. Gâté qui plus est ! Si les débuts ont été difficiles, comme pour la plupart des jeunes réalisateurs qui se lancent, il a par la suite connu de nombreux succès publics (3 millions d’entrées pour "Subway", 9 millions pour "Le Grand Bleu", 3,5 millions pour "Nikita" et "Léon", 7,7 millions pour "Le Cinquième élément"). Des succès qui lui ont permis de se lancer dans l’aventure EuropaCorp et de produire de jeunes réalisateurs, ses scénarios et ses propres mises en scène. Enfant terrible pour certains, sale gosse pour d’autres, Luc Besson est de l’avis général un marqueur de notre cinéma. S’il déteste qu’on le compare à un entrepreneur, force est de constater que cet ancien artisan du septième art dirige à présent une énorme société de production, une impressionnante Cité du cinéma et même des studios de tournage… Mais il n’est pas seul à contrôler cet empire Bessonnien, ce qui lui permet de passer derrière la caméra quand il a envie de s’essayer à de nouveaux genres et de se confronter à de nouveaux défis cinématographiques. Son dernier en date : une superproduction avec Scarlett Johansson qui cartonne outre-atlantique, "Lucy", et qui sort ce 6 août sur les écrans français pouvant lui permettre de revenir à ses plus beaux succès du début. Luc Besson, un marqueur certes, mais un marqueur indélébile…

À l’occasion de la sortie en salles de "Lucy", voici notre dossier en forme d’hommage à l’un des plus grands cinéastes de notre pays.

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TOP 5 Luc Besson

On a tous quelque chose en nous de Luc Besson. Son cinéma nous a forcément touchés à un moment de sa carrière. De ses débuts complètement barrés ("Subway", "Le Grand Bleu") à ses films pour enfants ("Arthur et les Minimoys") en passant par son space opéra ("Le Cinquième élément") et ses portraits de combattantes ("Nikita", "Jeanne d’Arc", "The Lady"), Luc Besson est un réalisateur qui a touché à beaucoup de registres avec pour seuls objectifs : donner du plaisir, et toucher par sa générosité et son honnêteté. Voici le classement d’Abus de Ciné des cinq films préférés du cinéaste français.

>>> Découvrir le top 5 de la rédaction…

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IL ÉTAIT UNE FOIS… "Le Grand Bleu"

Triomphe public, échec critique : dans les deux cas, le troisième film de Luc Besson aura eu la (mal)chance de côtoyer les extrêmes, au point d’élargir la scission presse/spectateur. Encore aujourd’hui, comment faire pour dissocier "Le Grand Bleu" d’une telle disparité d’avis et d’opinions, vu que le film n’a toujours pas fini de susciter l’enthousiasme des uns et le rejet des autres ? C’est sans doute impossible. Mais replonger dans les profondeurs bleutées de ce mélo pas comme les autres procure toujours la même hypnose, en plus de prouver à quel point le style d’un cinéaste peut parfois engendrer malgré lui une salve de réactions disproportionnées…

>>> Lire l’article de Guillaume Gas…

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IL ÉTAIT UNE FOIS… "Jeanne d’Arc"

À l'origine du "Jeanne d'Arc" de Luc Besson (1999), il y a... "La Liste de Schindler" de Steven Spielberg (1993) ! Le lien peut paraître saugrenu mais pour Besson, ce film confirme son sentiment d'infériorité du cinéma européen face à la capacité qu'ont les Américains de réaliser de grands films y compris sur l'Histoire du Vieux Continent. Or, en cette fin de siècle, plusieurs projets d'adaptations américaines de l'histoire de Jeanne d'Arc sont sur le feu. Luc Besson y voit comme un défi, une mission – oserait-on dire une révélation ? C'est l'occasion ou jamais de montrer que les Européens peuvent s'emparer de leur propre Histoire avec brio et grandeur !

>>> Lire l’article de Raphaël Jullien…


CRITIQUE DE "LUCY"
Sortie France le 6 août 2014

"Lucy". Ce prénom choisi par Monsieur Besson était tout trouvé pour aborder le sujet de l’évolution des espèces. Du fossile de l'espèce la plus proche de l’Homme datant d'environ 3,2 millions d'années à l’Homme ou plutôt la Femme d’aujourd’hui, Besson nous embarque dans un thriller expérimental. Mêlant des séquences documentaires à la fiction principale, le long-métrage surprend.
La première séquence épate. Intrigue et suspens sont au rendez-vous dès les premières minutes. La musique vive donne le ton. On se met dans l’ambiance immédiatement et on craint pour la vie de Lucy incarnée par celle qu’on ne présente plus : Scarlett Johansson.

>>> Lire la suite de la critique de Chloë Hugonnenc...


NOSTALGIE, NOSTALGIE… Luc, je dois vous dire…

La rédaction se souvient des premiers émois provoqués par le cinéma de Besson !

>>> Lire l’article de la rédaction

NOS AUTRES CRITIQUES DE FILMS

Nos critiques des films de Luc Besson en ligne sur Abus de Ciné :
- >>> Angel-A
- >>> Arthur et les Minimoys
- >>> Arthur et la vengeance de Maltazard
- >>> Arthur 3, la guerre des deux mondes
- >>> Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec
- >>> The Lady
- >>> Malavita



Mathieu Payan

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