- Mauvais temps, de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol
Sale temps pour le héros héroïque de ce court-métrage d’animation, qui, tombé en panne dans un quartier malfamé, se fait prendre en course par une bande de malfrats. L’image en noir et blanc (uniquement !) est LA qualité du film, qui allie aussi bien des points de vue personnalisés qu’une bande-son remarquable.
- Indépendance, de Fabrice Main
Un ouvrier arrondit ses fins de mois en « donnant le coup de poing » dans des arrière-salles. Fabrice Main n’a pas choisi la bonne méthode pour « raconter une histoire » : peu ou prou de dialogues, de logique. Le film est oublié aussi vite qu’il n’est vu.
- Nyaman’ viande de ta mère, de Laurent Sénéchal
Drucille est une jeune collégienne. Une rage bouillonne en elle, que sa mère tente de calmer. Laurent Sénéchal parvient à merveille à nous embarquer dans une histoire d’adolescente simple et à la fois compliquée. L’interprétation de la jeune femme est irréprochable.
Prix de la Meilleure Première Oeuvre
Prix d’interprétation féminine (Manga Ndjomo et Fanta Touré)
- L’homme de la lune, de Serge Elissalde
Le co-créateur de « U » nous emmène voler jusqu’aux étoiles dans cette aventure de vaisseau lunaire. Si le coup de crayon est remarquable, rempli de la féerie d’une vision enfantine, un gros soucis demeure dans l’enchaînement de l’histoire à proprement parlé. Au final, on s’en met pleins les yeux, mais on est incapable de raconter le pitch.
- Bouche à bouche, de Louis Dupont
Manufacture intéressante pour ce court-métrage qui traite le (encore ?) douloureux problème de l’homosexualité et du coming-out. La rencontre entre une vieille femme qui survit grâce à un amour d’antan et de ce jeune homme qui a du mal à s’accepter est une belle trouvaille comme le cinéma en offre parfois. La forme, qui offrait elle aussi son pesant d’originalité avec une image retravaillée, floutée, désincarnée, pâtit néanmoins d’un retour à la normale à la fin du film.
- Trente ans (Treinta anos), de Nicolas Lasnibat
Trente ans, c’est le temps qui s’est déroulé entre le coup d’état de Pinochet et le retour de Jorge dans sa ville natale. Malgré une facture usuelle et peu originale, ce court-métrage parvient à nous emporter, de façon simple mais efficace.
Lucie
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