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Franck tombe amoureux de Tina dés le premier regard, mais Tina porte encore le deuil de son mari, décédé 8 mois auparavant. Franck va cependant réussir à la faire partir en voyage à Bali, où il la rejoindra quelques jours plus tard…
Marc Esposito, ancien directeur de Studio Magazine, nous avait touché avec son magnifique premier film, Le cœur des hommes. C'est donc avec une impatience non feinte que l'on souhaitait le retrouver pour son second opus : Toute la beauté du monde. Pourtant, force est de constater que la mayonnaise ne reprend pas.
Dans des paysages de rêve, Esposito va nous conter l'histoire d'un amour impossible. Bardé de bons sentiments, le film souhaite insister sur la beauté, tant des paysages que des acteurs, de leurs sentiments, et de leur amour. Cependant, cela ne fonctionne pas. Certes, les paysages choisis au gré des pérégrinations des personnages sur le tournage sont magnifiques, mais l'histoire se révèle particulièrement creuse et ennuyeuse. Bien sûr, l'interprétation de Marc Lavoine et Zoé Félix (étonnante dans ce rôle dramatique) est à saluer, mais le film peine à trouver son rythme de croisière, et semble enfermé dans un romantisme exacerbé.
On finit même par ne plus y croire : le personnage de Franck sonne faux, presque calculateur. De même la veuve éplorée qu'est Zoé Félix est si crédible, que le film est enfermé dans un dilemme : happy end ou non, le choix se révèle impossible, chacune des solutions étant aussi peu réaliste l'une que l'autre.
On ne pourra donc que regretter ce loupé, venant d'un réalisateur que l'on aime et sait talentueux, qui a su tirer parti de ses décors et de ses interprètes, mais semble avoir manqué une dimension dans l'adaptation de son propre roman. Dommage…
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