©pierre grise distribution
Alice (Julie Depardieu) est une jeune femme chargĂ©e par lâobservatoire des paysages, de remplacer un photographe anglais, dans la rĂ©alisation dâun itinĂ©raire composĂ© de clichĂ©s identiques, dâune annĂ©e sur lâautre...
A la vision des premiĂšres images du film, on aurait pu penser que John Lvoff allait donner dans le contemplatif ou lâode Ă la nature. Sâil sâingĂ©nie, par petites variations astucieuses, Ă Ă©viter le caractĂšre rĂ©pĂ©titif de la dĂ©finition du cadre ou de la prise de clichĂ©, il nâĂ©vite cependant pas un certain ennui dĂ» Ă un ton dĂ©libĂ©rĂ©ment triste et Ă un rythme Ă la lenteur presque irrĂ©elle.
Maintes fois on se demande qui peut bien parler avec ces mots, doutant par moment de la rĂ©alitĂ© de ces personnages, dont celui de Julie Depardieu, agaçant de timiditĂ©, dont les retraits successifs lors de repas ou de diverses conversations semblent exagĂ©rĂ©s. Car il y a des limites Ă la sauvagerie, que le scĂ©nario semble ignorer, sâingĂ©niant Ă plomber toute possibilitĂ© dâapproche positive de la vie. MĂȘme lâamant est dâune froideur peu probable, et empĂȘche la jeune femme de sâaffirmer ou dâespĂ©rer. Ce pĂ©riple sensĂ© ĂȘtre initiatique, et rĂ©vĂ©lateur dâune personnalitĂ©, nâinspire finalement quâun dĂ©sespoir mou, sans aucune Ă©motion.
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