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Un homme de 42 ans apprend qu’il a été adopté et qu’il est né à Sainte-Cécile, petit village du Québec. Il décide de partir au Canada pour retrouver ses parents biologiques. Là-bas, rencontres et évènements vont changer sa vie...
Après 20 courts-métrages, quelques documentaires, et surtout le film « La moitié gauche du frigo », Philippe Falardeau signe ici son deuxième long-métrage. Une vraie coproduction francophone entre le Canada, la Belgique et la France. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, « Congorama » est sans doute la meilleure carte de visite de l’année pour le Québec sur la scène internationale.
Philippe Falardeau nous plonge dans une fiction pure avec une histoire complexe, menée sur deux fronts, l’un belge, l’autre québécois. En résulte un film très personnel qui joue beaucoup sur les vraies valeurs et la simplicité. Le réalisateur a mis toute sa confiance dans l’acteur Olivier Gourmet pour incarner un personnage principal réaliste auquel on a néanmoins un peu de mal à s’attacher.
Ce personnage, un peu renfermé, recherche tout au long du film son identité, ses racines. Il croisera dans sa quête Louis (Paul Ahmarani) qui changera son destin. C’est alors que le film se divise en deux récits simultanés, qui nous apportent des informations complémentaires sur la première partie du film. On a ainsi affaire à plusieurs visions, chaque scène possédant des clins d’œil humoristiques, et surtout des éléments de l’intrigue demandant une attention accrue.
Le silence est beaucoup utilisé comme élément de narration, avec de longs plans, où il ne se passe parfois rien. C’est certainement une façon volontaire de filmer un quotidien quelconque, mais il y a un risque : on ressent de l’ennui à plusieurs passages du film… « Congorama » est finalement une œuvre difficile à classer, parfois comédie, parfois drame, parfois film d’auteur. Une œuvre où chacun tentera de trouver l’originalité, mais qui restera à mon grand regret très « canadienne » …
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