© Warner Bros. France
AprÚs la Révolution Cubaine, la gloire et la puissance du Che sont au plus haut. En témoigne sa harangue enflammée aux Nations Unies, réitérant son engagement dans le combat du tiers-monde contre l'impérialisme américain. Plus qu'un soldat, le Che est devenu une figure glamour de la scÚne internationale. Mais, soudain, voilà qu'il disparaßt. Pourquoi a t-il quitté Cuba ? Vers quelle destination ? Est-il seulement en vie ? Le Che réapparaßt en Bolivie, incognito et méconnaissable, oeuvrant clandestinement à la constitution d'un petit groupe de camarades cubains et de recrues boliviennes censé amorcer la grande Révolution Latino-américaine...
Texte Ă venir
CONTRE: Niveau 0 - ChĂ© vraiment moins bien que le premierâŠ
Le projet de Soderbergh est vraiment mĂ©ritant. Deux films consacrĂ©s Ă une figure emblĂ©matique de notre Histoire. Le premier sur le combat victorieux menĂ© Ă Cuba pour renverser la dictature de Batista et le second sur le combat en Bolivie, vain et fatal, pour amorcer la grande rĂ©volution latino-amĂ©ricaine. Deux Ă©pisodes complĂ©mentaires pour ne faire quâun livre ouvert sur lâicĂŽne quâil est devenu.
AprĂšs un premier Ă©pisode palpitant, Ă la fois sur le fond et la forme, Soderbergh livre une suite mineure qui sâĂ©gare assez rapidement pour ne jamais retrouver le chemin du succĂšs du premier. CâĂ©tait pourtant bien vu de montrer comment le Che va « bĂȘtement » se fourvoyer en Bolivie, pays quâil ne connaĂźt pas, oĂč il perd tout repĂšre, oĂč personne ne semble comprendre son combat et oĂč finalement il va y laisser la vie.
Mais voilĂ , le rythme nây est plus et ce « GuĂ©rilla » est une vraie torture pour le Che ET pour le spectateur. Une torture physique et psychologique qui nous emmĂšne dans la jungle bolivienne oĂč on suit des heures durant Ernesto Guevara et ses hommes marcher, monter, descendre, sâarrĂȘter, se cacher puis essuyer les attaques ennemies dont on se dit trĂšs rapidement quâelles ne peuvent que leur ĂȘtre fatales.
Une rĂ©alisation moins bien maĂźtrisĂ©e, des scĂšnes un peu trop rĂ©pĂ©titives et une comparaison du Che trop appuyĂ©e avec lâimage christique font que, contrairement au premier Ă©pisode, lâicĂŽne laisse le spectateur sur la touche. Reste un casting des plus royaux et une descente aux enfers marquante. Ce qui est bien maigre. Dommage, on aurait aimĂ© dĂ©fendre les deux volets de la saga de SoderberghâŠ
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