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PIFFF 2018 – Palmarès


Photo PIFFF 2018 – PalmarèsRetour sur la sélection de cette 8ème édition
L’édition 2018 du Paris International Fantastic Film Festival vient de fermer ses portes, avec la projection du très attendu "Sorry to Bother you", pamphlet politique engagé et enragé. Déjà auréolé d’une belle réputation suite à ses projections outre-Atlantique, le premier film de Boots Riley, artiste militant du groupe The Coup, est une œuvre déjantée et loufoque s’attaquant frontalement aux maux et dérives de la société américaine. À en croire les applaudissements fournis de la salle, complète pour l’occasion, le film a également su séduire le public parisien.

Auparavant, le palmarès des compétitions avait été révélé. Et c’est "Freaks" de Zach Lipovsky et d’Adam B. Stein qui s’est affirmé comme le grand vainqueur. Avec l’Oeil d’or (prix du public), le Prix Ciné+ Frisson et le prix des lecteurs de Mad Movies, ce thriller d’anticipation a tout raflé sur son passage. S’intéressant à une société divisée entre ceux ayant développé des pouvoirs surnaturels et ceux cherchant à les exterminer, cette relecture de plusieurs thématiques en vogue du côté du cinéma de genre s’était avérée particulièrement efficace et haletante.

Côté courts métrages, c’est "Baghead" qui est reparti avec le Prix du public de la compétition internationale, tandis que la sélection nationale a vu le triomphe de "Belle à croquer" d’Axel Courtière, auréolé de l’Oeil d’or et du Prix Ciné+. Le Prix du Jury est lui revenu au court métrage "Déguste" de Stéphane Baz.

Côté hors compétition, le PIFFF avait également proposé plusieurs projections de prestige, avec notamment le loufoque "The Man Who Feels No Pain", comédie d’action burlesque et jouissive mise en scène par le scénariste de "The Mumbai Murders". À noter aussi, le sulfureux "WE", adaptation d’un roman d’Elvis Peeters qui autopsiait sans concession les excès de la jeunesse actuelle, ainsi que le thriller oppressant "What Keeps You Alive" qui voit une escapade à la campagne prendre une toute autre tournure.

Source: Christophe Brangé

10/12/18

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