Présenté à l'ACID en mai dernier à Cannes, « La jeune fille sans mains » de Sébastien Laudenbach a intégré la compétition de ce Festival d'Annecy 2016, figurant parmi les favoris du fait de son originalité graphique. À base de quelques traits à l'encre de chine et de superposition avec des tâches de peinture en couleur, l'auteur nous invite dans un conte cruel dans lequel un démon tente de s'emparer de la fille d'un meunier.
Les silhouettes évanescentes, les décors, les couleurs positionnées de manière fixe, tout concoure à créer ici un monde de l'esquisse, en perpétuel mouvement. Celui-ci ajoute à l'aspect hors du temps de cette histoire de convoitise, entre malédiction et fuite récurrente, qui tout en douceur atteindra l'âme d'enfant qui subsiste en chacun de nous.
Source: Olivier Bachelard
17/06/16
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