Electrick Children
COMPETITION
Le festival de Deauville fait une entrée dans la culture mormone avec « Electrick children », alors que le candidat à la prochaine élection présidentielle face à Barak Obama vient d’être investi par son parti : Mitt Romney, un homme issu de cette communauté très religieuse.
Dans le film de Rebecca Thomas, Rachel est une enfant de 15 ans, mormone dans l’Utah, qui se découvre enceinte alors qu’elle écoute pour la première fois une cassette audio où chante un homme… qu’elle pensera être son « géniteur » !! (Oui le pitch prête à sourire !)
Son seul but sera alors de retrouver ce « père », qu’elle commencera à chercher à Las Vegas, ville voisine de sa communauté.
Imaginez donc le choc des cultures et le mélange des genres ! « La petite maison dans la prairie à Las Vegas » ! Mais une bande de jeunes rockeurs recueilleront « cette paysanne » dont le minois attire l’attention. Entre douceur des traits, candeur des expressions, blondeur des cheveux, la jeune Rachel électrise l’atmosphère (ne cherchez plus d’explications au titre !) et ensorcelle son monde.
Retrouvera-t-elle son géniteur ? Retournera-t-elle dans sa communauté ? Vous le saurez en découvrant « Electrick children » où vous retrouverez deux têtes connues : Billy Zane, le fiancé violent de Rose dans « Titanic » et Rory Culkin (le frère de Macaulay, vu dernièrement dans « Scream 4 »).
Elle s’appelle Ruby
PREMIERE
Deauville est fidèle aux réalisateurs qui ont eu un certain succès voire un succès certain dans ses précédentes éditions. Il était donc normal que le festival invite l’équipe qui avait reçu le Grand Prix de Deauville 2006 : Jonathan Dayton et Valerie Faris les réalisateurs de l’excellent « Little Miss Sunshine ». Ils reviennent donc avec une nouvelle comédie « Elle s’appelle Ruby », où ils mettent à nouveau en scène Paul Dano, le Prix Nouvel Hollywood de cette édition 2012 de Deauville.
Soyons clair dès le départ : non, « Elle s’appelle Ruby » n’est pas au niveau de « Little Miss Sunshine » mais oui, on rit beaucoup et on ne s’ennuie (presque) pas une seconde.
Le pitch pourrait être au niveau d’un « Echange standard » (où les deux potes échangeaient leurs esprits après avoir pissé dans une fontaine !). Ici, un écrivain invente un personnage de roman qui serait son idéal féminin et qui finit par se matérialiser pour de vrai… Heureusement, nous ne sommes pas au sous niveau de la bêtise « pipi-caca » comme dans le film avec Ryan Reynolds et Jason Bateman, mais dans une étude plus psychologique de la recherche de l'amour, de la manipulation d'autrui et de la domination des uns sur les autres...
Paul Dano joue avec son actuelle compagne Zoe Kazan également scénariste du film. Leur couple fonctionne parfaitement mais on est souvent dans des gamineries qui ne volent pas haut. Mention spéciale quand même à un autre couple : celui des parents de Dano interprêtés par Antonio Banderas et Annette Bening excellents en babacool qui ne sont tout de même pas loin de ceux de "Mon beau-père, mes parents et moi"... Des ressemblances, par ci par là, qui se répètent tout au long du film et qui gâchent certainement son côté original. Dommage.
Source: Mathieu Payan
04/09/12
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