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Festival Deauville 2011 : Jour 6 - Girl power avec "All she can" et film de David "Ross" Schwimmer sur les abus sexuels sur mineurs


Photo Festival Deauville 2011 : Jour 6 - Girl power avec Deauville 2011, 6e jour, jeudi 8 septembre.

COMPETITION
ALL SHE CAN
Un film de Amy Wendel

Luz est une jeune étudiante qui pour pouvoir continuer ses études doit bénéficier d'une bourse. Pour l'avoir, elle se fixe l'objectif de gagner le concours régional d’haltérophilie...

Avis : Deauville nous fait encore voyager à travers les Etats-Unis d'Amérique. Ici nous nous retrouvons dans le Texas avec une famille endettée et qui ne peut financer les études de la jeune Luz alors que sa soeur va bientôt mettre au monde un bébé. Amy Wendel, la réalisatrice tire le portrait d'une région des USA à travers les yeux de la jeune Luz, une région où les travailleurs au noir sont légion, où les recruteurs de l'armée fréquentent les écoles... Entre échecs et rêves, la rage de cette jeune Luz fait beau à voir.
Niveau +2. Critique à venir

TRUST
Un film de David Schwimmer

Annie, jeune ado de 14 ans, reçoit un ordinateur pour son anniversaire et fréquentent les tchats pour jeunes. Elle parle beaucoup avec un autre garçon qui partage la même passion qu'elle : le volley-ball. Il lui dit qu'il a 15 ans puis lui avoue qu'il a 20 ans. Leurs discussions sont de plus en plus intenses et Annie décide d'accepter de le rencontrer.

Avis : Le beau Ross de la série "Friends" se lance dans une deuxième réalisation et choisit le grave sujets des abus sexuels sur mineurs. David Schwimmer n'omet rien dans ce film et surtout pas de confier les rôles principaux à des comédiens hors pairs : Clive Owen dans celui du père et Catherine Keener dans celui de la mère. Un atout indispensable pour donner de la tenue et de la crédibilité à cette histoire dont le sujet de départ parlera au plus grand nombre. Schwimmer manie la caméra tout en retenue et sait prendre la distance qu'il faut pour ne pas virer dans l'horreur. Néanmoins ce qu'il gagne en réalisme, il le perd en impact et le film n'atteint pas le niveau du vrai drame cinématographique attendu. Dommage pour les deux comédiens principaux et la très investie Liana Liberato, Annie dans le film.
Niveau +1. Critique à venir

DOCUMENTAIRE
REVENGE OF THE ELECTRIC CAR
Un film de Chris Paine

Cinq ans après avoir présenté à Deauville "Who killed the electric car", Chris Paine revient avec un documentaire qui montre le regain d'intérêt de l'industrie automobile pour les voitures électriques !

Avis : Elles ont été 5 000 à avoir été détruites en 2003 (l'EV-1 en Californie) et revoilà qu'elles reviennent sur le devant de la scène. Les industries automobiles y croit, l'avenir sera électrique ! Paine dépeint comment les grands groupes automobiles se sont lancées dans la course à la voiture électrique : GM, Tesla, Nissan... et parallèlement, il suit Gadget un petit ouvrier qui électrifie lui-même des voitures... Paine a pu ouvrir les portes de grands groupes, où on voit les interviews de Bob Lutz, Emlon Musk ou Carlos Ghosn ! Mais où on apprend, aussi, que la révolution n'est pas pour tout de suite...
Niveau +1. Critique à venir

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Source: Mathieu Payan

09/09/11

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