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Festival de Venise 2016 : "The Woman Who Left" portrait d'une vie gâchée par Lav Diaz

Compétition
THE WOMAN WHO LEFT
(Ang Babaeng Humayo)
de Lav Diaz
avec Charo Santos-Concio, John Lloyd Cruz...

Après un film de près de 9h sorti en salles en trois partie ("Death In The Land of Encantos") et un film en compétition à Berlin de plus de 8h ("Berceuse pour un sombre mystère"), le nouveau film du philippin Lav Diaz ferait presque figure de court-métrage avec une durée de seulement 3h46. Histoire d'une femme ayant passé 30 ans en prison et enfin innocentée, le film suit sa trace alors qu'elle retrouve les lieux de sa vie d'avant, sa fille, et qu'elle se lance dans une recherche désespérée de son fils disparu.

Plans magnifiquement composés, noir et blanc parfaitement exploité, les qualités esthétiques des films de Lav Diaz sont au rendez-vous. Il en est malheureusement de même des longueurs, le metteur en scène ne sachant pas faire dans la concision pour passer ses messages sur la pauvreté ambiante, les malheurs individuels ou les ranc?urs passées. Une histoire qui certes se tient, mais qui aurait aussi bien pu être contée en deux heures sans y perdre en substance.

Source: Olivier Bachelard

11/09/16

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