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Festival de Venise 2015 : drame poussif "La prima luce" offre cependant un beau rôle à Riccardo Scamarcio


Photo Festival de Venise 2015 : drame poussif Journées des auteurs - Venice days
LA PRIMA LUCE
de Vincenzo Marra
avec Riccardo Scamarcio, Daniela Ramirez, Gianni Pezzolla, Luis Gnecco...

On ne peut pas dire que "La prima luce" relève du meilleur du cinéma italien. Relatant une nouvelle crise de couple, le film aborde les thématiques du déracinement et de l'incapacité à s'intégrer, avec une certaine superficialité, préférant bifurquer rapidement sur une histoire d'enlèvement d'enfant, la mère décidant de partir d'Italie avec son fils, sans le consentement du père. Si le film aurait pu être passionnant dans son approche des différences entre systèmes judiciaires chilien et italien, il n'en est rien.

Se concentrant sur le point de vue du père (Riccardo Scarmacchio, au visage marqué par la fatigue), il ne donne qu'à voir des bribes des motivations de la femme, enfermée dans une souffrance difficilement compréhensible de l'extérieur. Ceci d'autant que le scénario nous la présente comme paranoïaque (sur la supposée violence du mari avocat), et manipulatrice dans ses déclarations à la police. Basé sur une absence de possible communication, le scénario ne fonctionne malheureusement pas complètement et laisse le spectateur sur la touche, malgré le sujet forcément universel de l'amour paternel.

Voir la Bande annonce (en italien):

Source: Olivier Bachelard

11/09/15

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