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Festival de Venise 2011 : Jour 11 – Le festival ose le teen movie en clôture avec Damsels in distress


Photo Festival de Venise 2011 : Jour 11 – Le festival ose le teen movie en clôture avec Damsels in distressC'est le dernier jour de la 68ème Mostra du cinema de Venise, et nombre de prix ont été décernés en parallèle au palmarès officiel, que vous retrouverez dans une news séparée. En tête des pris on distingue « Shame », « Faust », « Terraferma » et « A simple life », qui cumulent chacun plusieurs récompenses.

Une rafraîchissante surprise en clôture, pour rappeler que Venise est toujours tourné vers l'avenir malgré ses difficultés logistiques

Chose encore inédite, c'est un teen movie (de qualité) qui a fait ce samedi soir la clôture du Festival de Venise 2011. « Damsels in distress » est un film signé Whit Stillman, remarqué en 1999 pour « The last days of disco » et quasi absent depuis. Son héroïne s'appelle Lily et vient d'arriver sur le campus de Seven Oaks, où elle fait la connaissance de ses trois copines de chambrée. Un peu inquiète, elle se laisse guider par ces filles qui ont plein d'idées sur le monde, veulent « améliorer » les gens et s'occupent du Suicide Prevention Center. Là où le scénario surprend, c'est que les théories de ces demoiselles sont pour le moins extravagantes : en amour il vaut mieux viser un homme pas trop beau ni intelligent et l'aider à prendre conscience de son potentiel. Quant aux dépressifs cliniques, ils sont soignés à coup de leçons de Tap Dance.

Avec ce teen movie bavard, vous apprendrez beaucoup de chose. Que par exemple il existait deux Zorros, un avec un Z, l'autre avec un X, mais qu'on se souvient du premier car le second signant d'un X et non d'un Z, passait logiquement pour un illettré. Vous apprendrez aussi que si vous avez un petit ami Cathar, il risque de vouloir vous faire l'amour par derrière pour éviter d'utiliser des préservatifs. Enfin, surtout, vous découvrirez une galerie de jeunes personnages attachants, parfois pas toujours très intelligents (l'un d'entre eux qui s'appelle Thor, ne connaît même pas les couleurs, incapable de distinguer des yeux bleus ou un mur vert), et une garce qui pour une fois est réellement et profonde généreuse.

Source: Olivier Bachelard

11/09/11

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