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Festival de Venise 2009: Jour 1 - Rec 2 percutant mais peu novateur et Tornatore en grande forme

Mercredi 02 septembre 2009

BAARIA
Compétition (+3)
L'ouverture du festival de Venise revient pour une fois à un film italien, une grande fresque sur plusieurs générations, signée Giuseppe Tornatore, auteur du multi-primé "Cinema Paradiso". Une chose est sûre, son "Baaria" ne manque pas de souffle, et il suffit de quelques plans pour que le metteur en scène nous entraîne dans une Sicile des années 30, pauvre et affamée. Et c'est l'orgueil des petits que donne à voir "Baaria", où comment un petit village bientôt englobé dans la banlieue de Palerme, va grandir progressivement, au fil de l'implication politique de ses habitants. Contant avec une certaine poésie les ambitions et les désillusions d'un enfant qui deviendra communiste, "Baaria" dégage charme ensoleillé et souffle humaniste, décrivant ainsi une famille italienne n'arrivant pas, à l'image d'un pays aujourd'hui en manque d'ambition et d'idéal, à embrasser le monde comme elle le souhaiterait.

REC 2
Hors compétition (+1)
Jaume Baloguero revient avec la suite de son film d'horreur, gros succès en Espagne comme à travers le monde, et dont le remake américain, "En quarantaine", est finalement sorti directement en vidéo en France. Débutant là où le précédent s'était terminé (une présentatrice télé se fait trainer dans la pénombre en hurlant à pleins poumons, "REC 2" rembreille avec une troupe de militaire réglant leurs caméras avant d'entrer dans l'immeuble infecté. La suite, vous pouvez la deviner, en pariant sur celui ou ceux qui en sortiront vivant. Efficace dans la forme, avec une qualité de vidéo largement améliorée depuis le premier opus, le film pèche un peu côté scénario dans un permier temps, avec des explications religio-vaseuses, avant de s'améliorer progressivement en incluant au final trois "groupes" d'innocents dans le récit. On frisonne mais on n'est tout de même plus très surpris.

Source: Olivier Bachelard

03/09

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