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Festival de l’Alpe d’Huez 2019 : ouverture sous forme d’efficace choc de cultures avec "Jusqu’ici tout va bien"


Photo Festival de l’Alpe d’Huez 2019 : ouverture sous forme d’efficace choc de cultures avec C’est sous un soleil éclatant que les festivaliers sont arrivés dans la fameuse station de l’Isère qui accueille chaque année le festival international du film de comédie, devenu au fil des ans, une plateforme de lancement incontournable pour les événements français du premier semestre. Après le verre de bienvenue au QG, la cérémonie a donc prix place au Palais des congrès. Devant une salle pleine à craquer, Isabelle Giordano aura remis au nom du CNC le prix de la comédie ayant fait le plus d’entrées à l’étranger en 2018 ("Le sens de la fête", plus de 2 millions d’entrées, dont 500 000 en Allemagne et 400 000 en Espagne), avant qu’Alexandra Lamy ne monte sur scène avec l’ensemble de son jury, précédant les équipes du court métrage très « Veberien » porté par le duo Timsit/Berry "Vire-moi si tu peux" et du premier long métrage en compétition : "Jusqu’ici tout va bien"

Compétition
JUSQU’ICI TOUT VA BIEN
de Mohamed Hamidi
avec Gilles Lellouche, Malik Bentalha, Sabrina Ouazani, Camille Lou, Anne-Elisabeth Blateau, Loïc Legendre, Hugo Becker, Harmandeep Palminder...

S’inscrivant dans une mouvance récente du cinéma français nous ayant valu le pire ("La mélodie") comme le meilleur ("Le monde est à toi", "Mauvaises herbes", le film d’ouverture de cette année inscrit ses personnages dans une banlieue en difficulté, et prône la solidarité et l’insertion comme vecteurs de cohésion et d’espoir en un avenir. Développant des personnages savoureux, auxquels on s’attachera finalement très vite, sans même sans apercevoir, le nouveau scénario de Mohamed Hamidi (ici co-signé avec Michaël Souhaité et Khaled Amara) parvient à jouer de multiples clichés, et à donner une image de dynamisme à toute une communauté.

Du montage hilarant lors de l’audition des candidats locaux au coaching improvisé sur la vente de shit, en passant par le concept de « casse » à l’envers, les idées originales ne manquent pas. Au coeur de toute cette équipe, en apparence déséquilibrée, le personnage de Sami, interprété avec brio par Malik Bentalha finit par devenir le centre névralgique, apportant autant gags qu’émotion. Limité au départ au rôle un peu ingrat de l’initiateur (il commente les lieux, donne une formation sur les comportements de cité…), il fait des merveilles en dragueur plus que maladroit. Avec un Gilles Lellouche combatif, il forme le tandem de choc de cette comédie enlevée signée du réalisateur de "La vache".

Voir la Bande annonce de « Jusqu’ici tout va bien » :

Source: Olivier Bachelard

16/01/19

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