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Festival de Gerardmer 2017 : Le yoyo continue entre "The girl with all the gifts" et "Underworld 5"


Photo Festival de Gerardmer 2017 : Le yoyo continue entre L'après-midi du samedi a débuté avec la compétition courts-métrages, une séance que nous attendions avec impatience tant les éditions précédentes nous avaient gâtés. On espérait donc à une sélection de très grande qualité et à une séance intense. Cette année, cinq courts-métrages concourraient pour être primé à Gérardmer : Limbo, un film franco-grec particulièrement lent et contemplatif ; Marée basse, film français réalisé en seulement quelque jours avec un minimum de moyens ; Margaux, le film de deuxième année d'un groupe d'étudiants de l'ESRA ; Le plan, sans doute le film le plus professionnel ; Please Love Me Forever un film français au style visuel très marqué.

Parmi ces cinq film, c'est Please love me forever, diffusé en dernier, qui a le plus retenu notre attention. Rythmé, drôle, bien interprété, mais surtout très abouti sur le plan visuel, ce court-métrage de 27 minutes a reçu une belle ovation - bien méritée - en fin de projection. Si nous devions classer les films du meilleur au moins bon, viendraient ensuite Margaux - un film d'une qualité surprenante pour un projet scolaire - puis Marée basse pour sa simplicité. Limbo et Le plan restant très loin de ce podium.

Et le marathon s'est poursuivi... Nous nous sommes ensuite dirigés vers l'Espace Lac, pour assister à la première projection de The girl with all the gifts. Là encore, il s'agissait d'un film sur lequel nous avions de très fortes attentes. D'une part car on attendait toujours un vrai bon film de zombies, d'autres part car le film est connu pour s'être inspiré de l'univers et du scénario de The Last of Us, phénomène du jeu vidéo - tout simplement le jeu le plus primé de l'histoire avec plus de 200 récompenses - sorti en 2013 et contant l'histoire d'un homme accompagnant une jeune fille immunisée contre l'infection zombies. Sur ce point, contrat remplis. Le film comporte de nombreux clins d'?il au jeu, au niveau de l'ambiance visuelle mais aussi de certaines situations ou encore de la musique - sachez d'ailleurs que c'est le compositeur Gustavo Santaolalla (Babel, Brokeback Mountain) qui a composé la bande originale du jeu. Mais au final, il manque tout de même quelque chose pour que The girl with all the gifts soit une vraie réussite. Le film ne va pas vraiment au bout de ses idées et reste dans une espèce d'entre-deux entre différents choix diégétiques et différentes thématique. Mais le niveau reste tout à fait honorable et c'est avec le sentiment d'avoir passé un très bon moment que l'on quitte la projection.

La deuxième partie de soirée fut placée sous le signe de l'emphase et des effets spéciaux. En effet, nous avions décidé d'aller voir Underworld 5 : Blood War, en guise d'avant-goût de la Nuit Décalée. Deux d?entre nous n'ayant vu aucun des films de la saga, l'histoire est finalement un peu passée au second plan, bien qu'une sorte de résumé ait été ajouté au début du film pour replacer ce cinquième film dans son contexte. Sans grand intérêt, Underworld 5 fut avant tout une espèce de grand défouloir où on découpe des personnages en deux dans le sens de la hauteur à l'épée, et où on arrache des colonnes vertébrales à mains nues ! De la magie, quelques luttes de pouvoirs, mais surtout de la bagarre !! Voilà comment on pourrait résumer ce film. Et en cela, on peut dire que le long-métrage remplit son contrat.

Source: Adrien Verot

29/01/17

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