DIMANCHE 31 JANVIER
Et voilà, c'était le dernier jour au Festival de Gérardmer. Et nous avons commencé avec la séance des court-métrages en compétition, avec dans l'ordre :
« Juliet » : un film d'anticipation sur des poupées gonflables robot qui révolutionnent, voire abolissent, les relations humaines.
« L'ours noir » : une merveille de film, absurde au possible puisqu'il s'inspire des règles de sécurité d'un parc naturel québécois.
« Of men and mice » : un très beau film qui débute avec un braquage avant de révéler un intrigue beaucoup plus profonde.
« Quenottes » : une souris tueuse attaquant un père et son fils pour remplacer les dents de lait qu'ils lui ont fait perdre. Un court-métrage proche du nanar bien délire.
« Un ciel bleu presque parfait » : beau et glauque à la fois, ce court-métrage raconte l'histoire d'un homme qui s'occupe de sa soeur grabataire pour soulager sa culpabilité, puisque c'est lui qui lui a mis entre les mains le révolver avec lequel elle s'est grièvement blessée alors qu'ils étaient encore enfants.
Il y eut ensuite « February » de Oz Perkins. Un film de possession démoniaque manquant de rythme mais développant une ambiance agréablement originale. Tout comme « February », « What we become » fait partie des films en compétition. Ce long métrage danois réalisé par Bo Mikkelsen n'aurait été qu'un film de zombies parmi tant d'autre s'il n'avait pas eu cette ambiance particulière conférée par la culture son pays d'origine, assez lointaine de l'ambiance très suburbs américains que l'on rencontre souvent dans ce genre de films. Nous avons terminé le festival sur une note un peu plus légère avec « The Shamer » de Kenneth Kainz. Film hors compétition, il s'agissait de l'une des rares séances tout-public du festival. Une histoire médiévale se déroulant au Danemark. Un film plutôt sympathique, sorte de « Game of Thrones » version soft, avec parricide et coup d'état.
Source: Adrien Vérot
01/02/16
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