LE PROJET ATTICUS
de Chris Sparling
avec William Mapother, Rya Kihlstedt, John Rubinstein...
Hors compétition
Ce faux documentaire composé à la fois de fausses interviews et de fausses images d’archives du faux institut Atticus rappelle la précédente production qui marchait sur le même système du « On veut vous faire croire ce qui n’a jamais existé » : "Phénomènes paranormaux" (2010), l’escroquerie de Olatunde Osunsanmi avec Milla Jovovich. Soit ici un docu-fiction d’horreur sur le premier cas reconnu par le gouvernement américain de possession par un esprit maléfique (oui, n’y allons pas par quatre chemin : une entité diabolique !). A partir d’interviewes des scientifiques du Projet Atticus, d’agents du gouvernement, de militaires et même de la famille du chercheur en chef, Chris Sparling tente de nous montrer comment une femme possédée a semé le trouble dans un institut de recherche. Bien sûr tout cela est bidon, comme "Phénomènes paranormaux", mais ce film, qui trouve naturellement une place légitime en hors compétition à Gérardmer, a au moins le mérite d’être fait de façon plus intelligente, avec un script mieux conduit, de belles images vintages au rendu plaisant (pour les archives) et avec des comédiens plutôt inspirés, la possédée en tête (l’inconnue Rya Kihlstedt). Après on ne va pas crier au génie…
THE POOL
de Chris W. Mitchell
avec Gijs Scholten van Aschat, Carine Crutzen, Bart Klever...
Hors compétition
Venu des Pays-Bas "The Pool" est un bon divertissement. L’histoire ? Rien à voir avec une piscine, mais davantage avec un lac au beau milieu des bois, au bord duquel une famille et des amis décident de s’arrêter camper. Or, il y a bien longtemps, une femme y a été noyée et son esprit cherche depuis à quitter ce lieu… Le camping sauvage finira donc pas devenir vraiment sauvage mais pas d’excès de gore ici, le film travaillant profondément sur l’aspect psychologique des personnages pendant plus de la moitié du film pour terminer sur la boucherie « relative » finale. Car le réalisateur est également inspiré par la nature qu’il aime saisir en gros plan (la nature du « mal » faite d’araignées et d’asticots), ainsi que par l’humour qu’il distille çà et là notamment dans son étude façon thérapie de groupe des protagonistes de l’histoire… Un peu de sang et de membres coupés, des situations caustiques, à Gérardmer on ne crache pas dessus… surtout quand ça passe tout seul !
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Source: Mathieu Payan
31/01/15
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