ABCs OF DEATH 2
de Evan Katz, Julian Barrat, Alejandro Brugues, Bill Plympton, Juan Martinez Moreno, Vincenzo Natali, Soichi Umezawa…
Hors compétition
Les films à segments sont généralement dotés de bons et de mauvais courts métrages… La règle est respectée pour cette suite de films à sketches qui tend à prouver qu’il y a 1001 façons de passer à trépas ! Ici chaque lettre de l’alphabet est un court métrage et sur les 26 films, il y a de tout, du bizarre, du gore, du film d’animation, et également de la comédie horrifique, genre qui nous gratifie des meilleures réalisations. Ainsi, l’excellent "Amateur" (USA), premier de la série, joue avec brio sur le thème de l’arroseur-arrosé mais pas que, film suivi par "Badger" (Royaume-Uni / rien à voir avec les badges, mais davantage avec les blaireaux !) qui envoie au tapis avec bonheur un journaliste con fini en plein tournage de son reportage sur les blaireaux à côté des centrales nucléaires ! Notons également le très bon "Split" (Espagne) qui impose avec classe son ambiance tendue de home invasion en split screen. Enfin, mentionnons le court des frenchies Julien Maury et Alexandre Bustillo qui avec "Xylophone" concocte un « joli mais sanglant » conte enfantin avec une Béatrice Dalle qui retrouve un rôle de folle furieuse comme elle sait si bien les interpréter !
ELECTRIC BOOGALOO: THE WILD, UNTOLD STORY OF CANNON FILMS!
documentaire
de Mark Hartley
Hors compétition
Après le plus officiel "The Go-Go Boys", voici la version officieuse des aventures mouvementées de Menahem Golan et Yoram Globus, créateurs de la société de production Cannon Films, grande pourvoyeuse de cinéma d’exploitation sous toutes ses formes. Sans langue de bois, et sur un rythme soutenu qui est la marque de fabrique de son réalisateur, le documentaire donne la parole à quantité de protagonistes des années Cannon, alternant extraits de films cultes, entretiens nostalgiques et images d’archives. L’occasion de savourer la franchise d’une Bo Derek toujours aussi canon, l’émotion d’un Michael Dudikoff ou d’un Tobe Hooper, ou de se régaler des multiples passages mettant en scène Chuck Norris, Charles Bronson ou Michael Winner. De quoi donner envie de (re)découvrir la filmographie pléthorique des Go-Go Boys !
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Source: Frédéric Wulschleger et Mathieu Payan
30/01/15
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