Vendredi 27 janvier 2012
HELL
(Compétition)
Post-apocalyptique germanique
Avec un titre passe partout et donc pas du tout représentatif du spectacle projeté, « Hell » tente une incursion sur le domaine, jamais assez présent sur les écrans, bien qu’offrant de nombreuses possibilités scénaristiques : le post apocalyptique. Le résultat n’est pas à rejeter. Bien porté par des acteurs impliqués, c’est la réalisation rarement inspirée et n’affirmant jamais une identité neuve (c’est le « La Route » du pauvre) qui nous donne envie de passer notre chemin. De bonnes intentions ne feront jamais un bon film.
Lire la critique de "Hell" par François Rey
CORMAN’S WORLD
(hors compétition)
Le bon vieux temps
Déjà présenté à Cannes (dans une version plus longue de 40 minutes) et au dernier Festival Lumière, ce documentaire retrace avec émotions la carrière de Roger Corman, l’un des hommes ayant eu une grande influence sur le cinéma hollywoodien tel qu’on le connaît de nos jours.
Lire la critique de « Corman's world » par François Rey
NORWEGIAN NINJA
(hors compétition)
L’instant norvégien
Ovni de la compétition, « Norwegian Ninja » est une histoire complètement déconstruite, faisant se succéder sketchs et scénettes tantôt drôles, tantôt aberrants. Ce « What-the-fuck » en puissance inspiré d’une histoire vraie (le procès d’un diplomate ayant soit disant collaboré avec le bloc soviétique) est un détournement loufoque (de véritables images d’archives sont utilisées) mais maladroit auquel les non norvégiens resteront, pour la plupart, complètement hermétiques. Dommage.
EVA
(Compétition)
Intelligence Artificielle
Un créateur de robots (Daniel Brühl) prend pour modèle sa nièce afin de créer un androïde d’enfant unique. Sur un postulat d’anticipation, Kike Maillo brode un scénario poétique et émouvant. Une belle réflexion sur l’éthique et les regrets, pour un spectacle ambitieux et volontiers grand public. Le coup de cœur du festival.
Lire la critique de « Eva » par Olivier Bachelard
EMERGO
(hors compétition)
Activités paranormales
Et hop, encore un film en caméra subjective ! Ni fait, ni à faire, une histoire de possession classique, pleine de clichés affligeants et de personnages inintéressants. Trop, c’est trop !
THE THEATRE BIZARRE
(hors compétition)
Grand Guignol
Un dur exercice que le film à sketches. Sept cinéastes pour autant de cauchemars, certes inégaux mais cohérents dans leur approche particulièrement graphique de l’horreur : sexe, gore et visions monstrueuses sont au programme. On retiendra les premiers et derniers films, conte Lovecraftien atmosphérique et récit cannibale dégueulasse. Bonnard !
Source: Frédéric Wullschleger et François Rey
28/01/12
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