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Festival de Deauville : Jour 5 - La compétition se bonifie et "Ultimate Game" nous montre le pire

Nous attaquons ce mardi avec sérénité et trois films en programmation (et pas les moindres) et du temps devant nous pour vous faire partager tout cela.

Démarrons tout de suite au CID à 11H00 pour la projection de "Shrink" (de Jonas Spate, avec Kevin Spacey, etc.). L'histoire d'un psychiatre (Henry Carter) spécialisé dans le traitement et l'aide des stars et artistes aux folies et peurs les plus grandes. Mais Henry, a lui aussi un terrible poids sur le cœur, qu'il essaye tant bien que mal de soulager à travers la drogue. Jusqu'au jour où il fera la rencontre d'une jeune adolescente en qui il trouvera un terrible point commun. Ici Kevin Spacey enchante, mais toute sa troupe également : fort, intense et formidablement tourné, ce premier film en compétition est de bonne augure pour le reste de la journée.

15H00 et toujours au CID, nous visionnons avec un peu de réserve "HumpDay" (de Lynn Shelton, avec Mark Duplass, Joshua Leonard, etc.). L'histoire de deux meilleurs amis qui décident d'envisager une relation homosexuelle ensemble pour des raisons que je vous laisserai découvrir dans le film. L'interprétation est poignante et sincère et les dialogues sont fins, sans jamais tomber dans le stéréotype. Et comme l'ndique la critique de Mathieu, on respire, c'est rafraîchissant !!

La tente montée au CID, nous nous attaquons au troisième et dernier film de la journée à 17H30, "Gamer" (de Mark Neveldine et Brian Taylor) ! La boucle aurait pu être bouclée avec un troisième bijou. Malheureusement, jamais deux sans trois n'est pas de mise à Deauville, nous laissant ainsi sur le carreau avec un film traitant de la virtualisation et du jeu vidéo sur internet, Le tout est raturé et sans aucun intérêt. L'audience l'a bien compris aussi et on s'abstient d'applaudir…

Source: Alexandre Romanazzi et Jean-Philippe Martin

09/09

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