La journée commence de bon matin avec l'interview d'Harisson Ford, grand moment attendu par tous les festivaliers. C'est avec seulement 35 minutes de retards que nous retrouvons "Han Solo" sans Chewie, pour une conférence de presse rapide, sur le ton de l'humour mais avec un léger manque de... peps !
Les fans comblés et les journalistes satisfaits, nous nous rendons au CID pour le denier film en compétition de cette 35ème édition : "The Good Heart" ce qui donne en français "Comment terminer la compétition sur une note fâcheuse ?". "The Good Heart" veut faire pleurer mais nous fait rire tant il est prévisible, veut nous faire rire mais nous fait pleurer d'ennui... L'histoire de ce jeune homme SDF devenu le protégé d'un barman alcoolique au bord du gouffre vous laissera presque de marbre si vous êtes bien réveillé.
Luc Besson débarque en conquérant dans l'auditorium Michel D'Ornano, accompagné du réalisateur Louie Psihoyos et de Richard O'Barry, pour présenter la nouvelle distribution EuropaCorp: "The Cove: La baie de la honte". Cet excellent documentaire témoigne de l'extrême cruauté des pêcheurs japonais envers les dauphins. Richard O'Barry (ex-dresseur pour la série "Flipper" reconverti en fervent défenseur de cétacés) nous annonce, non sans fierté, que, suite à la diffusion de ce documentaire, le gouvernement japonais a décidé de prendre des dispositions afin de faire cesser les massacres. Les images sont saisissantes et il s'agit là, d'un beau document sur l'engagement de toute l'équipe de tournage pour cette cause.
Nous terminons l'avant dernière journée du festival avec le sulfureux et très attendu « Black Dynamite ». Black Dynamite, c'est un ex agent de la CIA, balèze, charmeur et impliqué dans toute sortes de combines entremêlant les filles, la drogue, le sexe et les coups de feu. C'est lorsque son frère est assassiné qu'il décide de reprendre du service et de le venger. B.D. est jouissif, drôle, mêlant les comiques de situations exagérées, une musique explosive aux basses volontairement accentuées et un style rappelant celui de Tarantino, où les scènes cartoons se mélangent aux scènes live de manière symbiotique. On en redemande !
Source: Alexandre Romanazzi et Jean-Philippe Martin
13/09
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