Hors compétition
NOS ANNÉES FOLLES
de André Téchiné
avec Céline Sallette, Pierre Deladonchamps, Grégoire Leprince-Ringuet, Michel Fau, Virginie Prada...
Elles étaient là en nombre lundi soir à l'orchestre de la salle Debussy. Les actrices d'André Téchiné, Isabelle Huppert ("Les sœurs Brönte"), Juliette Binoche ("Rendez-vous"), Catherine Deneuve (7 films dont"Les voleurs" ou "Ma saison préférée" qui avait fait l'ouverture de Cannes en 1993), Élodie Bouchez ("Les roseaux sauvages") et Sandrine Kiberlain ("Quand on a 17 ans"), portraits de femmes souvent subtiles, avaient répondu présent à l'invitation de ce 70e festival, et ont assisté à la projection d'un montage résumant l'intégralité des 50 ans de carrière du réalisateur.
La projection de son nouveau film, "Nos années folles" n'a malheureusement pas été à la hauteur des espérances que pouvait susciter l'histoire vraie dont a été tiré le scénario : le travestissement en femme d'un déserteur de la première guerre, plus tard amnistié. Il faut dire que les deux interprètes principaux sont loin de déployer les trésors de charisme dont ils sont capables, et que l'empathie est bien difficile envers le personnage masculin, dont le trouble est à peine rendu, de nombreuses situations étant rapidement expédiées au profit d'ellipses assez incompréhensibles.
Source: Olivier Bachelard
24/05/17
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