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Festival de Cannes 2017 : Al Gore venu défendre l'égocentrique suite de son documentaire sur le dérèglement climatique

Photo Festival de Cannes 2017 : Al Gore venu défendre l'égocentrique suite de son documentaire sur le dérèglement climatique Hors compétition
UNE SUITE QUI DÉRANGE
(An inconvenient sequel, truth to power)
documentaire
de Bonni Cohen et Jon Shenk
avec Al Gore...

Il y a dix ans, le documentaire sur le changement climatique mettant en avant l'action du Vice président américain Al Gore avait débuté sa carrière à Cannes. Sa suite revient donc logiquement en séance spéciale, accompagnée de son personnage central. Si le premier volet était parfaitement documenté, les évolutions des mentalités et du niveau d'information des citoyens depuis dix ans font que ce nouveau volet étale de manière exponentielle le défaut principal du premier film, à savoir la glorification de l'action d'Al Gore lui-même.

Car dans le fond, le film, beaucoup moins anxiogène que le premier, n'apporte pas grand chose en terme de pédagogie. Se concentrant sur la propagation de la bonne parole (via la formation de nombreux relais dans le monde... et l'intégration des nouvelles catastrophes dans les diapos correspondants !) et sur les dessous des négociations internationales, le documentaire aurait pu être intéressant s'il s'était attardé plus conséquemment sur ces derniers points, au lieu de faire d'Al Gore l'unique sauveur de la COP 21. Regrettable.