Panorama
HUMAN, SPACE, TIME AND HUMAN
(Inkan, Gongkan, Sikan grigo Inkan)
de Kim Ki-duk
avec Mina Fuji, Jang Keun-suk, Ahn Sung-ki...
Cela restera comme la première vraie surprise de cette 68e Berlinale. Le réalisateur coréen Kim Ki-Duk retrouve les moyens de ses ambitions et met un échantillon d'humanité en croisière sur un vieux navire militaire. Entre un équipage zélé, un jeune couple, un vieil homme silencieux, un sénateur et son fils, un groupe de prostituées et un gang agressif, la tension ne va pas tarder à monter, provoquant un déchaînement de violence dont le réalisateur a le secret.
Parabole sur la création, évocation de l'arche de Noé, "Human, space, time and human" compose un étrange et dérangeant cycle de vie, loin de celui évoqué par son célèbre "Printemps, été, automne, hiver et printemps". Autour de thématiques telles que l'inégalité entre dirigeants et peuple, la corruption du pouvoir, condition de la femme, épuisement des ressources, le scénario n'épargne personne et dépeint en quatre chapitres inégaux une humanité bien peu reluisante.
Voir un extrait de « Human, space, time and nature » :
Source: Olivier Bachelard
19/02/18
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