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Festival de Berlin 2017 : subtile chronique de dépendances dans le roumain "Ana mon amour"


Photo Festival de Berlin 2017 : subtile chronique de dépendances dans le roumain Compétition
ANA, MON AMOUR
de Calin Peter Netzer
avec Mircea Postelnicu, Diana Cavallioti, Carmen Tănase, Vasile Muraru, Tania Popa, Igor Caras Romanov, Adrian Titieni, Vlad Ivanov, Ioana Florea, Ionu? Caras...

Le réalisateur roumain, Calin Peter Netzer était forcément attendu au tournant, parce que récipiendaire de l'Ours d'or en 2013 pour "Mère et fils", récit de corruption approchant une bourgeoisie se sentant intouchable. Si l'on peut voir une nouvelle parabole politique dans son nouveau film, représentant l'évolution des rapports entre l?État et les citoyens roumains avec la disparition du régime communiste, "Ana, mon amour" est avant tout une remarquable histoire de dépression.

Disséquant les rapports internes d'un couple dont la femme est sujette à des crises de panique récurrentes, le film est dans un premier temps l'occasion de donner à voir l'influence des deux familles, et au travers d'elles les frictions liées à la religion, aux origines, ou au rang social. Au final si la construction est particulièrement intéressante, c'est surtout le duo d'interprètes qui s'avère marquant, pouvant notamment mener Diana Cavallioti à un prix d'interprétation.

Source: Olivier Bachelard

18/02/17

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