Panorama
MALADIES
de Carter
avec James Franco, Catherine Keener, Fallon Goodson, David Straithairn, Alan Cumming...
Sur un plage, un jeune homme, appareil photo en bandoulière, entend une voix, qui lui demande où est son bras, où est son être. Intrigant au départ, le principe de mise en scène du début, faisant de la voix-off introductive, la voix qu'entend le personnage de James Franco, devient vite agaçant. Revenu au bercail, le récit s'extrait de ce principe, qui ne reviendra que ponctuellement, lors des « crises » de ce personnage déséquilibré. On découvre alors qu'il vit avec une jeune femme enfermée dans un quasi mutisme, et une femme plus âgée (Catherine Keener), qui tente de les protéger.
On pourrait croire un instant qu'il s'agit de leur mère. Mais la suite du film, et la découverte de son « toc » à elle, fera planer le doute sur son réel lien avec les deux autres personnages. Même s'il s'agit de présenter ici le droit à une certaine différence, ou en tous cas la possibilité d'une certaine vie sociale (ou tout du moins d'une vie privée) pour les fous, la surenchère dans les particularités de chacun (voir la figure du voisin homo, ou la femme aveugle...) et un certain maniérisme dans la mise en scène, finissent de faire passer cette objet du rayon des curiosités à celui d'essai non transformé. Dommage que la vraie belle idée du film (celle du pacte entre deux artistes...) ne soit pas mieux exploitée.
Source: Olivier Bachelard
12/02/13
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