News Cinéma

Deauville 2008: Jours 1 et 2 - Diversités des genres du cinéma américain


Photo Deauville 2008: Jours 1 et 2 - Diversités des genres du cinéma américainDeauville 2008, c'est parti !

Vendredi 5 septembre 2008

Cérémonie d'ouverture

Le festival a présenté en film d'ouverture, l'adaptation du spectacle Mamma Mia.

"Mamma mia, le film" a permis de lancer les festivités dans une ambiance disco enflammée ! Si le film n'est pas du goût de tous les festivaliers (on pourra lui reprocher des lourdeurs et des tableaux inégaux), force est de constater que Meryl Streep a une pêche d'enfer et que les chansons d'ABBA ont un pouvoir sur nos jambes qui ont du mal à cacher l'excitation du rythme !

Grande déception quant à la venue de l'équipe du film, puisqu'aucune comédienne ni aucun comédien n'a fait le déplacement à Deauville. En revanche, les fans du groupe ont pu apprécier la venue de Benny Andersson et Björn Ulvaeus, chanteurs mythiques du groupe !

Niveau 0
Lire la critique de Mamma Mia ! signée Véro

Voir photo ci-dessus de Phyllida Lloyd, Catherine Johnson et Judy Cramer [Crédit photo : Benoit Michou pour Abusdeciné]

Samedi 6 septembre 2008

Premières

Du côté des premières, "Hellboy II : The golden army" a fait figure de poids lourd. Si vous n'aviez pas aimé le premier épisode, vous devriez être agréablement surpris par cette suite et si vous étiez déjà un fan d'Hellboy, vous risquez de devenir accro avec ce volet explosif.
Tout semble davantage travaillé : le scénario, les dialogues, les effets spéciaux. Le réalisateur qui avait déjà réalisé le 1er épisode a entre temps sorti "Le labyrinthe de Pan", et ça se voit ! Son univers est là, sa magie et sa poésie aussi.

Enervants dans le 1er opus, certains personnages se révèlent ici très attachants, du poisson pané au diable rouge en passant par les nouveaux.
N'arrivez pas en retard, le début commence par un extraordinaire film d'animation, dont on aurait presque aimé qu'il ne s'arrête jamais ! L'humour est très présent dans cet épisode mais c'est beaucoup plus drôle et fin que dans le précédent. Si certains clichés ne sont pas évités, l'action et les êtres fabuleux qui nous sont présentés prouvent la grande qualité du travail accompli pour ce "Hellboy II".

Voici donc, peu après "Batman the dark knight", un autre film de super héros qui tient toutes ses promesses.

Niveau +3
Lire la critique de Hell Boy 2: les légions d'or maudites, signée Guillaume

Autre première "The wackness", film écrit et réalisé par Jonathan Levine, avec Sir Ben Kingsley, Famke Janssen et le jeune Josh Peck qui crève l'écran. L'histoire d'un jeune dealer qui fournit un psy contre des séances de thérapies gratuites ! Le film s'intéresse en fait aux premiers émois d'un garçon solitaire dans le New York de l'année 94 et à l'amitié qui va le lier à un quadra plutôt, lui, sur la fin d'une histoire : celle de son couple.

La réalisation est assez incisive et la part belle est faite à une musique rap entraînante.

Niveau +2
Lire la critique de Wackness signée Olivier

"Married life" était également présenté aujourd'hui.
L'histoire d'un homme mariéqui annonce à son meilleur ami qu'il compte quitter sa femme. Mais lorsque son ami voit cette dernière il en tombe éperdumment épris et décide de lui voler sa conquête...

Lire la critique de Married Life signée Olivier

Docs de l'oncle Sam

Dans la catégorie des documentaires, "Lake of fire" a marqué les festivaliers au fer rouge dès le second jour. Le doc du réalisateur de "American history X" a nécessité 15 années d'investigation pour obtenir un pamphlet dense sur deux opinions divergentes autour de l'avortement.

Le sujet est au coeur d'un doc sans concession qui nous montre de nombreux foetus d'enfants avortés. Les images choquent, mais elles ne sont pas les seules : les témoignages aussi. La population qui se dit investit de la parole de Dieu tient des propos incroyables, scandaleux et d'incitation au meurtre à l'encontre de ceux qu'ils appellent les avorteurs, ces médecins qui pratiquent l'avortement aux femmes qui sont dans le besoin.

Le doc a le grand mérite de donner la parole aux deux parties : pro et anti-avortement même s'il se borne à assimiler constamment les pro comme athés et les anti comme religieux. N'aurait-il pas été intéressant d'interviewer aussi des cathos qui sont pour l'IVG mais on en vient à se demander s'ils existent...

Néanmoins durant 2 h 30 bien nécessaires et où rien n'est à enlever, le sujet est largement passé en revue. De quoi permettre à chacun de se faire une opinion et d'ouvrir le débat.

Niveau +3
Cririque prochainement en ligne

Autre documentaire américain présenté samedi, "Anvil, the story of Anvil", l'incroyable histoire du groupe de musique Anvil qui a lancé le metal dans les années 80. Le film revient sur ces courts moments de gloire qui n'auront pas durés longtemps puis suit une nouvelle tournée en Europe et la fabrication d'un nouvel album deux décénies plus tard ! On est touché par ces papys du metal qui n'ont jamais trouvé le succés mais qui n'ont jamais baissé les bras non plus.

Le doc, souvent drôle, est un beau portrait musical sur une formation qui bosse la semaine et joue le week-end, sur deux hommes passionnés et amoureux de ce qu'ils font et amoureux de leur public à qui ils donnent sans compter. On a envie de les aimer et d'aimer leur musique même si le hard rock, c'est pas des sonorités faciles pour toutes les oreilles !

Niveau +2
Critique prochainement en ligne

Enfin, dernier documentaire présenté "SOP : standard operating procedure" qui pose la douloureuse question de l'intérêt des sévices subis par les prisonniers d'Abu Ghraib et questionne sur la limite entre pratiques acceptables et torture...

Lire la critique de S.O.P. signée Olivier

Source: Mathieu Payan

07/09/08

Partager cet article sur Facebook Twitter