Dimanche 02 septembre 2007
Aujourd'hui, il règne un je ne sais quoi dans l'air. On sent comme un frémissement, un frisson d'eau sur de la mousse, quelque chose de bizarre qui irradie et parfume l'atmosphère, comme un café en train de passer. En regardant de plus près le programme, on comprend mieux : aujourd'hui est la journey Cloonée. Enfin, la journée Clooney, vous aurez rectifié de vous-mêmes. Les femmes sont en transes et les mecs nerveux. Clooney le célibataire se balade en ville.
Dès 9 heures du matin, la salle du Morny Club est pleine pour la projection de "Michael Clayton", le film de Tony Gilroy dans lequel s'illustre notre bel acteur, qui en est aussi l'un des producteurs (aux côtés de Sydney Pollack, Steven Soderbergh et Anthony Minghella, excusez du peu). A la sortie du film, tout le monde est convaincu. Le George est un sacré acteur, qui fait dans sa carrière souvent de beaux choix. Et ce "Michael Clayton" en est un.
Direction ensuite la salle des conférences de presse. Les femmes vont tuer le temps en écoutant Monica Bellucci (en fait, elles ont suivi leurs maris respectifs qui, eux, pour rien au monde, n'auraient raté ce moment privilégié), attendant avec impatience 14h45, heure tant attendue où notre héros doit venir. Une heure avant, une foule importante se presse contre les barrières dans l'espoir de l'apercevoir. Les journalistes devront jouer des coudes pour passer, la bousculade devient féroce, les ordinateurs portables s'écrasent sur place, les coups sournois pour gagner un rang partent dans les côtes et les plexus solaires, l'entrée n'est plus très loin, ça y est, vous venez de passer le dernier contrôle, hip hip hip hourrah. Une fois à l'intérieur, la ruée n'est pas, loin de là, terminée. Car tout le monde veut les meilleures chaises, celles qui sont le plus près de la table des conférences, et se précipite plus rapidement que si un gorille avait été annoncé derrière. Enfin George arrive, avec la délicieuse Tilda Swinton, le réalisateur Tony Gilroy et un producteur (malheureusement, pas un de ceux que j'ai cités précédemment).
Je dois reconnaître qu'il a la classe, ce vieux beaux mal rasé aux cheveux poivre et sel, même plus sel que poivre. Il a beau picoler, faire des grimaces, non, vraiment, il a la classe. What else ? comme dirait l'autre.
Et bien si, il aura encore quelque chose à faire, notre George Clooney. Dans la foulée, Christine Aubanel, ministre de la Culture, a décidé de lui octroyer les insignes de chevalier des arts et des lettres. Gageons qu'il les attendait depuis longtemps !
Source: Jean Charles et Catherine Lemeunier
03/09/07
Cinémas lyonnais
Cinémas du Rhône
Festivals lyonnais