Mercredi 13 mai 2009
Après l'arrivée dimanche après-midi, le temps de profiter du beau temps, de la plage, de faire quelques lectures, et le planning est près. Bonne nouvelle, les organisateurs, ayant réduit légèrement le nombre de films, ont cette année optimisé l'utilisation de la grande salle, répondant aux désirs des festivaliers de voir réduit le nombre de séances uniques (il est passé de 9 l'an dernier à 3). Si l'on aura 12 jours pour découvrir les films, une chose est sûre, la crise est bel et bien là: les hôtels de luxe n'affichent pas complet, les loueurs d'appartements nous arrosent de mails promotionnels depuis 3 semaines, et les numéros spéciaux des magazines se vendent sans cadeau associé (pas de T-shirt avec Studio Ciné Live), ou font preuve d'une maigreur inquiétante (Le film français). Reste que les publicités et affiches sur les hôtels sont toujours aussi nombreuses et que les pingouins se serrent aux pieds des marches comme toujours. Heureusement, côté films le festival a fait le plein et l'excitation monte peu à peu à la vue de la petite maison Pixar, surmontée d'une grappe de ballons colorés, échouée au bout du ponton du Carlton.
23h00
LA-HAUT
Hors compétiton
Niveau +3
Soit-disant Disney aurait du mal à marketter « Là-haut » (« Up » dans le texte) pour un public d''enfants. Certes il s'agit là du destin d'un veuf, en partance avec sa maison volante pour des chutes légendaires d'Amérique du Sud où il aurait dû se rendre avec sa défunte femme. Mais les ingénieux scénbaristes de Pixar arrivent à créer l'émotion d'emblée, par une double série de scénes, l'une représentant l'enfance de cet homme, fasciné par un explorateur, l'autre retraçant en un habile montage l'ensemble de sa vie avec sa femme. La représentation du quotidien terne qui s'en suit est des plus réjouissante, avant que ne s'engage un road movie aérien et pédestre aussi improbable que magique. Les personnages secondaires sont une nouvelle fois formidable, qu'il s'agisse de l'oiseau sauvage aux couleurs multiples ou du chien parlant des plus fidèles. Et même si le périple sur le haut de la falaise s'avère un peu long, l'efficacité de la technique alliée à d'impressionnantes scènes calibrées pour la projection 3D permettent de passer un moment inoubliable.
Signalons que le nouveau modèle de lunette est des plus confortables, alliant des branches flexibles qui s'adaptent automatiquement à la taille de la tête, prennent appui sur les branches des lunettes classiques et offre une vision englobante. Une technologie qui a en tous cas conquis les festivaliers et devrait aussi continuer son expansion dans les salles avec la démultiplication des films en 3D.
Lire la critique de « Là-haut » par Gaëlle (+3)
(à venir)
Source: Olivier Bachelard
14/05/09
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