News Cinéma

Berlin 2009: Jour 10 – Palmarès et derniers films latinos


Samedi 14 février 2009

17h00
PEDRO
Panorama
Niveau +2

Produit par MTV, voici un faux documentaire engagé, traitant de la séropositivé d'un participant à l'équivalent américain du « Loft ». La puissance émotionnelle est forte, et malgré quelques scènes faciles (comme le mariage...) ou le visionnage de la cassette devant le père, on est littéralement surpassés par l'émotion liée à l'agonie et à la mort annoncée. Et malgré le beau rôle des champions de la tolérance donné aux techniciens de la chaîne, on regrettera la timidité de la critique des mises en scènes d'une émission sensée relater la « vraie vie ». Reste un excellent jeune acteur, certes au personnage démago à l'excès, mais qui était là pour cela... vulgariser les homos et les malades du SIDA.

19h30
Cérémonie de Clôture

Depuis une salle du Cinemaxx, nous assistons à la remise des prix de ce 59ème festival de Berlin, récompenses placées sous le signe de l'art et essai pur et dur, les américains et même notre chouchou « My one and only » étant relégués à la part congrue.

Palmarès:

Ours d'or:
LA TETA ASUSTADA

Grand Prix:
GIGANTE
ALLE ANDEREN

Meilleur réalisateur:
Asghar Farhadi
pour ABOUT ELLY

Meilleur acteur:
Sotigui Kouyate
dans LONDON RIVER

Meilleur actrice:
Birgit Minichmayr
dans ALLE ANDEREN

Meilleur scénario:
Oren Moverman et Alessandro Camone
pour THE MESSENGER

Meilleure contribution artistique:
KATALIN VARGA (son et effets sonores)

Prix de l'innovation:
GIGANTE
SWEET RUSH

Meilleur premier film
GIGANTE

21h30
SOLO QUIERO CAMINAR
Panorama Special
Niveau +2

Un gang de filles qui foire un casse... pourtant bien mené (elles utilisent le bruit d'un cours de flamenco et l'attirance des gardiens mâles pour les match de foot pour détourner l'attention). Voilà la recette du film favori des Goya, au machisme affiché, la femme étant ici bonne à tirer des pipes et c'est à peu près tout. Mais le tout adopte un certain style, percutant, y compris dans des fusillades dynamiques, surprenant par ses scènes incongrues (voir l'incroyable montage d'un fusil à partir d'un vélo...). En Espagne, on le savait, les filles ont des couilles et elles frappent là où ça fait mal.

Source : Olivier Bachelard

16/02/2009

Partager cet article sur Facebook Twitter