Préalable:
Cette année, comme ce fut le cas à Venise, nos chroniques quotidiennes pourront revenir sur certains films visionnés à Berlin à d'autres dates, mais présentés officiellement ce jour. La date et l'heure de visionnement du film ne sont alors données qu'à titre indicatif.
Jeudi 07 février 2008
Shine a Light
(12h00)
Hors compétition
Niveau +2
En jouant un peu des coudes, il est possible de se faufiler pour voir le film d'ouverture, documentaire tant attendu signé Martin Scorcese sur un concert événement des Stones à New York, lors de leur dernière tournée. Finalement « Sine a light » est plus un concert filmé, captant certes l'incroyable énergie des Stones, et surtout de Mike Jagger, qui a plus de 60 ans, continuent à enflammer les publics de tous les pays. A l'aide de 16 caméras, Scorcese et son habile monteur transmettent toute l'énergie des Stones, dont on peut ne pas être nécessairement fan pour apprécier le film. On n'apprendra cependant pas grand chose sur le groupe et ses composantes, laissant le réalisateur de « Casino » et « Aviator » laissant uniquement entrevoir la complicité quotidienne de ses membres, face notamment aux pénibles courbettes devant les politiques et leurs amis, ou au travers de rares images d'archives, leur amusement face aux questions souvent idiotes des journalistes.
Conférence de presse
Shine a Light
(15h00)
Martin Scorcese et les Rolling Stones: Mike Jagger, Keith Richards, Charlie Watts, Ronnie Wood
Les quatre membres du groupe sont présents dans la salle de conférence du Hyatt pour soutenir ce que Scorcese appelle lui même un concert filmé.
3 points à retenir:
- Scorcese n'avait pas vu de concert des Stones depuis les années 70
- Charlie Watts a détesté le tournage, « c'était l'horreur »: du coup ses collègues lui disent « intéressant: merci Charlie »
- au départ Jagger voulait que Scorcese filme en 3D un concert géant, donné sur une plage brésilienne
Mermaid
Rusalka)
21h30
Panorama
Niveau +3
La section panorama s'ouvre sur un petit film Russe, « Mermaid » ou l'histoire de petite fille conçue sous l'eau par sa mère, grosse et un rien nymphomane, et un marin de passage. Par chapitres de durée inégale, la réalisatrice nous conte les 18 premières années de cette fille improbable, qui passe son temps à courir et revenir sans cesse à la mer, le départ de sa famille à Moscou ne coupant jamais son rapport de destinée à l'eau (elle sauvera un beau jeune homme de la noyade). Une joli conte, un rien décalé, dans lequel viennent s'intercaler quelques rêves aux couleurs saturées, situés sur une plage sur laquelle la jeune femme s'imagine une vie heureuse, où les rencontres et les relations familiales se déroulent comme elle le désire. Soulignons le charme juvénile et le magnétisme de la jeune actrice (Masha Shalaeva), dont on devra suivre la brillante carrière annoncée.
Source: OB
08/02/08
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