©Rezo Films
Après le décès de sa mère, la jeune Zaïna (Aziza Nadir) décide de suivre son père (Sami Bouajila), en partance pour la course de l’Agdal. Elle espère ainsi échapper à celui qui a provoqué la mort de sa mère, le puissant Omar (Simon Abkarian)…
L’intérêt principal de « Zaïna, cavalière de l’Atlas » réside justement en la beauté des paysages que la belle équipée va traverser, pour échapper à Omar, ou à des voleurs de chevaux, et atteindre le cœur de l’Atlas. Les plans d’hélicoptère, ainsi que les quelques chevauchées, sont, il est vrai de toute beauté. Côté scénario c’est malheureusement le désert, aussi bien au niveau des ressorts dramatiques, que de la description des personnages, réduits à quelques traits caractéristiques (la gentille orpheline, le méchant tyran et le père indigne, qui a forcément une raison de l’être).
Et on se demande ce que viennent faire deux acteurs confirmés là dedans. Simon Abkarian roule des yeux et surjoue allègrement le despote empli d’un désir envahissant, frisant le ridicule. Quant à Sami Bouajila, il donne un minimum de crédibilité au seul personnage un peu ambiguë de l’histoire. Dans leur course poursuite, ils devront passer bien des obstacles, malheureusement amenés avec de gros sabots, comme le passage d’un étroit pont rocheux, sommet du risible. Si les enfants y trouveront peut être leur compte, les adultes resteront certainement extérieurs aux charmes exagérés de ce conte venu d’Afrique du Nord.
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