affiche film

© Mk2 Diffusion

WHEN YOU’RE STRANGE

A film about the Doors


un documentaire de Tom DiCillo

avec : la voix de Johnny Depp

Un homme ressemblant étrangement à Jim Morrison parcourt une longue route désertique des Etats-Unis, à bord d'une Mustang des années 70. Il écoute la radio qui annonce le décès du leader des Doors. Ainsi débute la rétrospective sur ce légendaire groupe de rock…


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Photo film

When you're drunk : récits de réanimations scéniques

Plutôt habitué à tourner des comédies et des épisodes de séries, Tom DiCillo surprend en nous présentant ce documentaire sur le sulfureux groupe The Doors. Le réalisateur, qui a fait un très bon travail documentaire retrace les frasques des musiciens et particulièrement celles de leur leader, via l'agréable timbre de voix de Johnny Depp.

Pour le néophyte, le documentaire est assez facile à suivre, car clairement conté et correctement agrémenté de nombreuses photos, ce qui donne, malgré tout, un aspect assez figé à l'ensemble. Le peu de vidéos présenté est principalement issu de concerts et de sessions studio qui raviront très certainement les fans. Le réalisateur injecte aussi une sorte de film dans le documentaire, qui déroute quelque peu. En effet, en insérant, sporadiquement, des plans du road trip désespéré d'un type dont on devine être un fan, DiCillo pense peut-être renouveler le genre. Cela déconcerte plus que cela ne réjouit, surtout que l'on ne saura jamais à quoi ces séquences rimaient, in fine. Elles sont heureusement assez rares pour ne pas empiéter sur le cœur du sujet.

DiCillo offre là un documentaire omniscient qui élude tout point de vue. Aucune interview, aucun regard extérieur n'est fourni. A la place, et tel un exposé, Depp se fait l'écho de la plupart des vives critiques et réactions de l'Amérique face aux multiples inconduites de Jim Morrison pendant les concerts qu'il enchaîne de plus en plus ivre mort. Alors, le fan s'y retrouvera certainement, mais les gens n'aimant pas particulièrement les Doors risquent d'être très vite bercés par la voix de Johnny Depp ou, à défaut, d'être confortés dans l'image de jeune poivrot décalqué qu'ils auraient pu se faire de Jim Morrison à l'époque.

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