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Un patron d’entreprise, légèrement hypocondriaque, est atterré lorsqu’il prend connaissance des résultats catastrophiques de son test de QI. Il tombe alors par hasard sur une mannequin, qualifiée de ragondin lors d’un casting, et désespérée elle aussi. Il décide de la séduire...
Dès les premières scènes, Vive la vie sonne faux. La faute peut être à des dialogues trop écrits, restant finalement sous une apparence provocatrice, dans le très politiquement correct, et que les acteurs semblent avoir bien du mal à s’approprier lors de situations convenues. Malgré l’originalité du quatuor de personnages, regroupant un homme d’affaires, un clown d’hôpital, une top model vieillissante et une jeune malade du cœur en manque de sexe, on ne croit pas un instant à cette histoire, et à leurs relations.
Entre réflexions sur la nécessité de l’amour, certes portées par une bienveillance palpable, et banalités sur le couples, certes contrecarrées par des à priori et des situations bien amenée, on se demande où les auteurs veulent en venir, ballotant personnages comme spectateurs entre diverses envies que l’on finit par ressentir comme des hésitations entre conte et réalité. Seul, au milieu de ce quatuor improbable, on retiendra la prestation de Zinedine Soualem, clown généreux et malheureux, et celle de Armelle Deutsch, touchante, qui volent presque la vedette aux deux têtes d’affiche.
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