affiche film

© Sony Pictures Releasing France

UNE NUIT A NEW-YORK

(Nick and Norah's Infinite Playlist)


un film de Peter Sollett

avec : Michael Cera, Kat Dennings, Alexis Dziena...

Nick joue dans un petit groupe de rock dans les scènes new-yorkaises. Il s’est fait larguer par sa copine, la sulfureuse Tris, qui le cocufiait depuis le début, et vit plutôt mal cette séparation jusqu’au jour où il rencontre Norah. Malgré le fossé qui les sépare, ils vont passer une nuit à fuir certaines personnes, et à trouver le lieu secret d’un concert où va se produire leur groupe préféré à tous les deux, ce qui va grandement les rapprocher…


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Photo film

Amourette adolescente sur fond musical

Le scénario est un peu banal : un road trip à travers les rues de New-York, une rencontre inattendue, de la musique… Les dialogues sont assez pauvres, les groupes de musique peu connus (en tout cas en France), les acteurs pas si attachants (à part Michael Cera). Même si au premier bord « Une nuit à New-York » prend des airs de teen movie que l’on aurait sorti du lycée pour transposer dans une ville, on est loin d’un bon teen movie. Pour cela, il nous manque une certaine magie, que l’atmosphère des bars new-yorkais n’arrive pas à nous transmettre ; peut-être parce que les personnages paraissent trop jeunes pour évoluer dans ce milieu. La même histoire avec des trentenaires nous aurait certainement semblée plus crédible…

On apprécie tout de même la poursuite dans la grosse pomme, qui pour ceux qui connaissent un peu les rues de la ville et ses allures prend des airs familiers ; Peter Sollett ne cherche pas à embellir New-York, mais réalise des plans crus et donc sincères de l’apparence nocturne de la ville. On apprécie aussi la performance de Michael Cera, qui n’en est peut être pas une, mais que l’on retrouve dans le rôle d’un garçon timide, mais affirmé, et terriblement craquant (surtout quand on voit les gros plans sur ses lèvres mâchant un chewing-gum, rappelant le plan dans « Juno » où avant de faire l’amour, il mange quelques tic-tac à l’orange).

Enfin, pour un titre original dans lequel on vante une BO (le film s’appelle la "playlist sans fin de Nick et Norah" en v.o.), le film propose une BO avec quelques bons morceaux de Vampire weekend, We are scientist, ou the dead 60s… mais pas tant que ca au final, ce qui est dommageable. "Une nuit à New-York" ne sera donc pas retenu comme un film culte adolescent, ni un bon film non plus, mais reste sympathique à regarder pour sa vision de New-York, pour tous ceux qui aiment et surtout connaissent bien cette ville.

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