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La guerre entre vampires et lycans ne fait que commencer, car le réveil du terrible Marcus va encore accélérer les choses. D'autant qu'il part à la recherche de son frère, William, le loup-garou originel. Sur son chemin vont se dresser, malgré eux les deux rescapés du précédent film, Sélène la vampire et le Mutant, mi vampire mi loup-garou…
La suite d'une des plus sympathique série B horrifique voit enfin le jour. Pourquoi enfin, me direz vous, car malgré les défauts de la première œuvre, le concept se devait d'être exploiter, avec un meilleur budget (ce qui est fait !) et un scénario plus abouti (là ça l'est moins). Mais au-delà du scénario, c'est surtout le manque de souffle et de charisme que l'on reprochera à cet épisode. Car l'idée de base explore encore plus les origines et la fratrie de ces monstres. Mais à aucun moment, le réalisateur et son équipe ne transcendent le sujet. Les idées sont là, les moyens aussi, mais le petit plus qui fait prendre la mayonnaise, lui non !
Et pourtant les deux espèces issues de la même famille, deux frères, qui essaye de se rejoindrent, voilà une belle idée légèrement shakespearienne, à laquelle s'ajoute un père à la longévité exceptionnelle, mais qui reste humain malgré cela, un mutant qui augmente son potentiel, une chasseresse qui se découvre des sentiments humains, tout en redécouvrant la vérité au sujet de sa famille. Tout est là pour notre plus grand plaisir. Et le réalisateur sait quand même nous en donner avec des scènes de combats où les deux races s'affrontent dans tous les sens imaginables, vampires contre vampires, lycans contre lycans, vampires contre lycans : la fête quoi. Même si certaines idées viennent tout droit de la trilogie Blade, avec notamment cette escouade de simili chasseurs de vampires à la solde du vieil humain Corvinus.
Alors, à part des effets spéciaux très bien réalisés, alliant images de synthèse et animatronics, des personnages un peu plus charismatiques que dans le premier film, et des scènes d'action dans tous les sens, le film déçoit néanmoins par un manque de volonté, ou d'ambition mal exploitée. Un actionner bien fun, sympathique sans plus. Vous me direz c'est déjà ça (oui car à l'heure actuelle la concurrence est faible dans ce genre de production, mais cela reste faible comme excuse !)
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