© Kanibal Films Distribution
Un ancien prisonnier retourne dans son quartier de Ménilmontant qui, depuis 15 ans, a résolument changé. Il souhaite reprend sa vie où elle s'était arrêtée et corriger ses erreurs du passé. Mais les rapports humains ont évolué, tout comme les règles. Les voyous n'ont plus la même éthique...
Alain Minier dirige une seconde fois Olivier Marchal encore sur un sujet de bandit.
Il s'appuie de sa vie personnelle dans ce quartier pour exposer va vision de mutation de vie et de ville avec l'augmentation de la délinquance.
La transformation d'un quartier populaire avec ce polar basic compose le sujet racoleur.
Alain Minier dirige une seconde fois Olivier Marchal, après le court métrage « L'erreur est humaine » en 1998, avec aujourd'hui une nouvelle histoire de bandits. Il s'appuie sur sa vie personnelle dans ce quartier de Menilmontant pour exposer va vision des mutations de la ville et des modes de vie, avec l'augmentation de la délinquance. La transformation d'un quartier populaire est donc le sujet de fond de ce polar basique au sujet racoleur.
Bourré de cliché, le film n'emballe pas le spectateur, qui a du mal à croire à cette histoire humaine et policière. Aux invraisemblances du scénario vient s'ajouter la mine dépitée d'Olivier Marchal, qui en fait des tonnes dans le genre chien battu. Sa présence au générique, ainsi que celle de Smaïn, pourtant gages de qualité, n'évitent pas l'amoncellement de banalités typique du polar à la française. Alain Minier nous livre au final un téléfilm digne du dimanche en seconde partie de soirée. À éviter donc.
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