©Columbia Tristar Films
Alors que leur fille vient de partir étudier à l’étranger pour un an, les Krank, prévoyant de se retrouver seuls pour Noël, décident de zapper la dite fête, et de partir en croisière. Ceci devrait leur faire au final économiser de l’argent, mais va en fait surtout leur attirer le courroux du voisinage...
Voici donc l’un des films estampillés « période de Noël », qui rejoint ainsi le clan des réussis datés de l’an dernier mais sortis cette année (Bad santa), et des ratés mais sortis dans la foulée (Famille à louer, Le pôle express). Et il s’agit bien là d’une sucrerie de plus, dégoulinante de bons sentiments, malgré l’aspect subversif inattendu de l’approche de départ. Car « zapper Noël » est en effet un principe de base sympathique, susceptible de vous attirer les foudres de la masse, consumériste et suiveuse, qui voit en les Kranks de vilains petits canards. Ainsi, la première partie du film, où la guerre de tranchée s’installe entre voisins envahissants, enfants menaçants, commerçants frustrés et notre couple vieillot, est plutôt réjouissante, malgré une mise en scène grossière.
Malheureusement, le soufflé retombe, lorsque la fille annonce qu’elle viendra finalement pour la veillée de Noël. Les Kranks décident alors d’organiser leur traditionnelle fête en dernière minute. Et les méchants voisins deviennent des agneaux, les aidant simplement. Finis donc le subversif et la méchanceté, bonjour bons sentiments et leçons de morale, sur le partage, l’équité, l’accueil, le dialogue… beurk ! Ecoeurante deuxième partie donc, autant que les considérations d’argent, où l’on découvre tout de même que la famille, a dépensé 40 000 Dollars l’année d’avant pour l’ensemble de la fête de Noël. On se demande comment ils ont fait, et surtout combien ils gagnent !!!
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