© Gaumont Distribution
Tout réussi à Chloé, rien ne lui manque sauf peut être son père pour l’accompagner à son mariage. Elle doit se marier avec un ex-champion de tennis devenu business man. Deux candidats se profilent pour représenter ce père, Bernard un noble froid et bourré de tocs et Gus, pauvre généreux et ivrogne. Trouvera-t-elle le père idéal ?
Martin Valente aborde de nouveau le thème de la famille, riche en potentiel. Il fait appel une nouvelle fois à François Berléand ayant déjà participé à son second film, « Fragile(s) », en 2007. Pour cette comédie, il renoue avec les duos comiques comme gage de réussite et de succès. L’idée de duo de personnages que tout oppose donne une base à une comédie sur le sujet de la paternité, la volonté de recoudre des liens familiaux et de se racheter.
Le jeu des deux compères fonctionne à merveille. Ils sont tous deux en quête de correction de les erreurs d’avant. Pour sa première apparition sur grand écran, Olivia Ruiz met sa formation de comédienne en pratique. Elle apporte un once de crédulité à son personnage et de fraîcheur au film et confirme un certain potentiel. Le choix de Jamie Bamber Griffith pour interpréter le fiancé, doublé d'un jeu adéquat, font que l'on ne tombe pas dans l’excès ni dans le stéréotype du sportif beau gosse.
Toute cette équipe délivre ainsi un film touchant, dans lequel la bonne humeur est au rendez vous. Au final, « Un jour mon père viendra » est une comédie tout public, légère, drôle et fraîche.
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