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Une jeune femme prend le train de nuit pour revenir du bal des célibataires auquel elle se rend régulièrement...
Ce film chinois, ancré dans une réalité urbaine contemporaine, ne provoque guère d'émotion, ce malgré une identification possible de la part des célibataires urbains de notre occident, de plus en plus nombreux. Son rythme lent n'aide pas à s'attacher aux personnages principaux, tous perdus dans un quotidien ou une routine, dont on se désintéresse progressivement.
Au final, on se dit que la société chinoise est certainement à l'image de cette scène de bal, donnée en ouverture, à la fois fortement codifiée dans ses tristes attributs et tellement liée aux hasards de la vie. On se dit aussi que le gigantisme qui l'anime, que la solitude qui y sévit, et qui poussent nos anti-héros à faire des kilomètres pour rencontrer l'autre, n'est qu'un leurre, un symbole du désir d'évasion que chacun porte en soi.
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