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Walter (Kevin Bacon) travaille dans une scierie. Discret, presque sauvage, il tâche de ne jamais se faire remarquer, de retrouver une vie normale, alors que ses pulsions pédophiles persistent...
Derrière les bonnes intentions d'un scénario qui affiche clairement sa préférence et ses convictions en faveur de la réhabilitation, l'accumulation de raccourcis psychologiquement peu probables rend The Woodsman à la fois peu crédible, presque hypocrite, et franchement irritant. Alors que le personnage principal est aux prises avec des enjeux complexes et multiples, ses choix, politiquement très corrects, apparaissent faciles et simplistes.
Se débattant entre désir de réinsertion, de paix de l'esprit, d'anonymat, et pulsions, hésitations sexuelles, ou violence refoulée, ce personnage aurait mérité une trame moins consensuelle et moins expéditive. Si le malaise est bien présent, grâce à l'interprétation fragile et habitée de Kevin Bacon, l'issue finale, symbolique d'une lutte intérieure dévastatrice, ne convainc pas.
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