© CTV International
Un adolescent suit à bicyclette le train qui emmène sa petite amie. Sa sœur est poursuivie par son propre fantôme, qu'elle croit pouvoir faire disparaître en tournant à l'envers autour de barres asymétriques...
Vous l'aurez compris, The taste of tea est un film asiatique tout ce qu'il y a de plus excentrique. Et ne soyez pas surpris si vous sortez de cette amusante expérience, un rien dérouté, voir sans avoir compris grand chose. Je ne prétendrai pas avoir les clefs de cet étrange objet fait de symbolique et de nostalgie. Dans ce film, la symbolique passe surtout par les effets spéciaux, plutôt soignés, tels un train qui sort du front du jeune homme qui voit partir son amour de jeunesse, ou la tête géante qui apparaît derrière la jeune fille, à l'image d'un mystérieux précepteur.
Mais c'est surtout une certaine idée de la famille que nous expose l'auteur. Une famille qui reste unie, qui communique, qui se raconte des histoires, qui se transmet des légendes. Celle de l'œuf et de la merde pondue sur le crâne d'un mort est un moment d'anthologie, des plus déroutants. On ne sait pas très bien vers où le réalisateur nous emmène, mais le voyage en vaut la peine, vers ce nouveau big bang coloré façon tournesol, auquel il nous invite. A vous de voir.
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