affiche film

© CIPA

THE PRESIDENT’S LAST BANG


un film de Im Sang Soo

avec : Han Sukgyu, Baik Yoonshik...

A Seoul, en 1979, lors d’un dĂźner en privĂ©, le directeur de la CIA corĂ©enne, se prĂ©pare Ă  assassiner le prĂ©sident de la rĂ©publique



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Photo film

Huis clos

Le rĂ©alisateur d’Une femme corĂ©enne, nous livre un huis clos traitant des jeux de pouvoirs et de positionnement autour de l’incarnation de celui-ci. On assiste ainsi, aprĂšs la ronde des courtisans, hypocrisie affichĂ©e et revendiquĂ©e ou obĂ©issance aveugle aux ordres d’un despote, Ă  la veine espĂ©rance d’un changement, rapidement remplacĂ©e par l’interrogation sur les vellĂ©itĂ©s de gouverner du nouveau dĂ©tenteur du pouvoir. Perversion immĂ©diate ou rĂ©flĂ©chie d’avance, voire intĂ©grĂ©e comme but ultime, on s’interroge.

Le rĂ©cit, malgrĂ© l’unitĂ© de lieu, un intĂ©rieur d’appartement, et principalement un salon, est assez complexe, mĂȘlant conspirateurs aux risques mesurĂ©s, et traĂźtres attendant leur heure. Les jeux de stratĂšges vont bon train, avec tractations et compromissions, et la violence verbale qui se dĂ©veloppe au fil du film, trahit l’imminence de l’acte destructeur du dirigeant dont la place est convoitĂ©e. Du coup, on sort du film dĂ©pitĂ© par la vilenies surgies de diverses sources, et l’on se dit que la droiture ne fait plus office que de masque, chez l’homme, avide de pouvoir.

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